Colombie
| Colombie | |
|---|---|
| (es) República de Colombia | |
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| Drapeau | Blason |
| Devise | (es) Libertad y Orden Liberté et ordre |
| Localisation | |
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| Géographie | |
| Capitale | Bogota |
| Plus grande ville | Bogota |
| Superficie | 1 141 748 km2 |
| Rang | Classé 25e |
| Eau | 8,8 % |
| Pays frontaliers |  Venezuela  Brésil  Pérou  Panamá  Équateur |
| Fuseau horaire | UTC -6 ou -7 en fonction des saisons |
| Démographie | |
| Population | 51 266 000 (2 020) habitants |
| Rang | Classé 29e |
| Densité | 40 habitants/km2 |
| Gentilé | Colombien, colombienne |
| Langue(s) officielle(s) | Espagnol |
| Politique et fonctionnement | |
| Type de gouvernement | République |
| Monnaie | Peso colombien |
| Domaine Internet | .co |
| Indicatif téléphonique | +57 |
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La Colombie est un pays d'Amérique du Sud. Il doit son nom à Christophe Colomb, découvreur de l'Amérique. Il a été colonisé au XVIe siècle par les Espagnols, il est situé immédiatement au sud de l'Amérique centrale.
La capitale de la Colombie est Bogota.
Géographie[modifier | modifier le wikicode]
La Colombie a des frontières avec le Venezuela, l'Équateur, le Pérou, le Brésil et le Panamá. L'espace colombien présente deux grandes parties :
- À l'est les plateaux et les plaines des affluents
de l'Amazone et de l'Orénoque. La partie nord de cette zone est couverte par la savane et est désignée par le toponyme llanos tandis que dans la partie sud la forêt dense domine.
- L'Ouest est une région montagneuse qui est la partie la plus au nord de la cordillère des Andes. Elle est formée de trois chaînes de montagnes, la cordillère Occidentale, la cordillère Centrale et la cordillère Orientale, dont certains monts dépassent les 5 000 m d'altitude. Le río Cauca, affluent du río Magdalena, représente la limite naturelle entre les deux premières formations, assez rapprochées. Mais les deux sommets de la Colombie, le pic Cristóbal Colón (5 775 m) et le pic Simón Bolívar (5 774 m), se situent tous deux dans une chaîne côtière, la sierra Nevada de Santa Marta. La cordillère Centrale abrite plusieurs volcans actifs, comme le Nevado del Huila et le volcan Galeras. Elle est séparée de la cordillère Orientale, où se trouve Bogotá, par la vallée du río Magdalena dont l'embouchure donne sur la mer des Caraïbes. L'altitude tempère le climat qui est de type tropical humide dans les plaines littorales.
Les llanos (savane) dans le nord-est de la Colombie. Photographie prise en janvier.
La forêt amazonienne en Colombie.
La sierra Nevada de Santa Marta dans le Nord de la Colombie. Photographie prise en juin.
Végétation de montagne (páramo) dans la cordillère Centrale (sierra de Tolima). Photographie prise en janvier.
Histoire de la Colombie[modifier | modifier le wikicode]
Le peuplement autochtone[modifier | modifier le wikicode]
Avant l'arrivée des conquistadors espagnols la Colombie était peuplée par différents peuples autochtones, parmi lesquels les Chibchas. Leur civilisation est détruite par les conquérants espagnols.
La Colombie dans l'empire colonial espagnol[modifier | modifier le wikicode]
C'est en Colombie que les Espagnols créent leurs premiers établissements de Terre ferme en 1510 sur la côte est de l'isthme de Panamá. En 1533, est fondé le port de Carthagène des Indes qui est la porte d'entrée des Espagnols en direction des Andes. Santa Fé de Bogota, dans l'intérieur des terres, est fondée en 1538.
Avec le Venezuela et l' Équateur, la Colombie forme la Nouvelle-Grenade, Audiencia dépendant du vice—roi espagnol installé à Lima au Pérou. En 1717, le gouvernement espagnol fait de la Colombie une vice-royauté indépendante. La Colombie, recelant de riches gisements aurifères, exploités à l'aide de l'esclavage des noirs importés d'Afrique, fournit de l'or à l'Espagne.
Les autochtones subissent le système de l’encomienda, qui les oblige à travailler quasi gratuitement dans des domaines agricoles ou dans les mines données aux colons comme récompense pour services rendus à la Couronne d'Espagne. Les autochtones sont évangélisés 
, ceux qui résistent sont exterminés.
L'indépendance de la Colombie[modifier | modifier le wikicode]
Coupée de l'Espagne qui est passée sous le contrôle de Napoléon Ier la Colombie voit, dès 1810, se développer des mouvements autonomistes dirigés par les colons créoles . Cependant à partir de 1815, un important corps expéditionnaire espagnol rétablit l'autorité du roi Ferdinand VII et mène une politique sanglante de répression contre les autonomistes.
En février 1819, une assemblée de créoles réunie à Angostura proclame la naissance de la Grande-Colombie qui regroupe la Colombie, le Venezuela, l'Équateur et le Panamá. Le 7 août 1819, Simón Bolívar le chef des indépendantistes de Nouvelle-Grenade bat l'armée royale espagnole à la bataille de Boyacá. Trop étendue et ayant des colons aux intérêts divergents, la Grande-Colombie éclate dans les mois qui précèdent la mort de Bolívar en 1830. Le territoire colombien reste seul et indépendant.
L'opposition entre fédéralistes et centralisateurs[modifier | modifier le wikicode]
Au cours du XIXe siècle la vie politique est marquée par l'opposition entre les libéraux laïcs fédéralistes et les conservateurs catholiques centralistes (bolivariens). Les premiers l'emportent aux élections de 1863 et organisent une république fédérale les États-Unis de Colombie. Puis les conservateurs qui monopolisent le pouvoir entre 1886 et 1930 installent un État centralisé. Pendant cette période, de nombreuses guerres civiles régionales éclatent. En 1903, la région du Panamá, soutenue par le gouvernement étatsunien se proclame indépendante.
Une période troublée[modifier | modifier le wikicode]
En 1930, les libéraux accèdent au pouvoir. En 1932, une guerre contre le Pérou confirme à la Colombie la possession de la partie Est de son territoire l'Amazonie.
Entre 1948 et 1953, les conservateurs sont au pouvoir. Il y a des affrontements violents avec les libéraux. Le coup d'État du général Gustavo Rojas Pinilla met fin à la guerre civile. Sa dictature se maintient jusqu'en 1958. Depuis, les partis libéraux et conservateurs alternent pacifiquement au pouvoir ou se partagent les postes gouvernementaux. Mais à partir de 1961, apparaît une guérilla (dont celle des FARC, les "Forces Armées Révolutionnaires de Colombie - Armée du peuple" une organisation communiste) qui dure encore en 2012.
La Colombie aujourd'hui[modifier | modifier le wikicode]
À partir des années 1970, le trafic des drogues se développe. Encore aujourd'hui la Colombie est le premier producteur mondial de cocaïne. Les Colombiens se combattent entre narco-trafiquants, les paramilitaires et les guerrilleros (combattants de guérilla). Il y a parfois, entente entre le gouvernement colombien et les narco-trafiquants (entre 1994 et 1998 en particulier).
En 2002 puis en 2006, Álvaro Uribe Velez est élu président. C'est la première fois qu'un candidat non issu des partis conservateur ou libéral est élu. Il obtient la démobilisation d'une partie des groupes paramilitaires, mais il continue la lutte contre les guerrilleros. Cependant des négociations de paix s'ouvrent entre le gouvernement et les guerrilleros en 2012.
En 2022, Gustavo Petro est élu président de la République colombienne. C'est la première fois qu'un homme politique de gauche accède à cette fonction en Colombie. Il choisit comme vice-présidente une militante écologiste, Francia Márquez, qui a été femme de ménage1.
La population colombienne[modifier | modifier le wikicode]
La Colombie a environ 47 millions d'habitants. La population augmente très vite, il n'y avait que 11,5 millions d'habitants en 1951.
L'augmentation est surtout due à une très forte natalité (taux de la natalité de 20,48 ‰) la mortalité est faible (taux de la mortalité de 5,58 ‰) . La fécondité de 2,54 enfants par femme permet un facile renouvellement des générations.
Du fait de la forte natalité la population colombienne est jeune : près de 30% des Colombiens ont moins de 14 ans ; les personnes âgées sont peu nombreuses (5% environ de plus de 65 ans).
La population colombienne est fortement métissée. Il y aurait environ 58% de métis (ascendance européenne et autochtone), environ 10% de mulâtres (ascendance européenne et noire). Les Colombiens « sans mélange » sont pour 20% des descendants d'Européens et à 4% des descendants d'esclaves noirs africains noirs. Les autochtones sont très peu nombreux (moins de 2%).
La quasi totalité de la population parle l'espagnol. Les langues autochtones ne concernent qu'environ 2% de la population.
La population colombienne habite surtout les régions montagneuses et les régions littorales. La partie amazonienne est très faiblement peuplée. Aujourd'hui les trois-quarts des Colombiens sont des citadins.
Politique[modifier | modifier le wikicode]
Membres de l'équipe dirigeante actuelle[modifier | modifier le wikicode]
Président de la République : Gustavo Petro1
Vice-présidente : Francia Marques1
Religions[modifier | modifier le wikicode]
Quasi 80% de la population est catholique, Il existe plusieurs cathédrales et de nombreuses églises catholiques.
Environ 12 % des Colombiens sont protestants (dont 10 % de pentecôtistes), et ils sont en augmentation.
Pèlerinages[modifier | modifier le wikicode]
Culture colombienne[modifier | modifier le wikicode]
Les Colombiens adorent la fête et en organisent dès que possible. Elles sont le plus souvent liées à l’actualité du calendrier chrétien, mais pas uniquement. Exemple : la journée du journalisme le 9 février
Monuments[modifier | modifier le wikicode]
Le « Centro de Comercio Internacional » est un gratte-ciel situé à Bogota. Il compte 50 étages, 17 ascenseurs et possède une hauteur totale de 192 mètres.
Il s’agit de la deuxième tour la plus haute de Bogota et de la Colombie après la tour « Colpatria ».
Elle a été construite en 1983. Son architecte est Cuellar Serrano Gomez y Cia.
Sport[modifier | modifier le wikicode]
Le jeu traditionnel de Colombie est le « téjo», une sorte de pétanque. Il porte le nom d’un disque métallique à lancer.
Téjo
Notes[modifier | modifier le wikicode]
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Article mis en lumière la semaine du 18 juin 2018. |