Entrammes (Mayenne)

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Entrammes
Entrammes (Mayenne)
Vue générale.
Blason de Entrammes
Blason
Entrammes (Mayenne)
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Mayenne
Arrondissement Laval
Intercommunalité Laval Agglomération
Maire
Mandat
Jérôme Allaire
2020-2026
Code postal 53260
Code commune 53094
Démographie
Gentilé Entrammais
Population
municipale
2 262 hab. (2021 en augmentation de 0,89 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 59′ 45″ nord, 0° 42′ 50″ ouest
Altitude Min. 33 m
Max. 108 m
Superficie 26,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Laval
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de L'Huisserie
Législatives Première circonscription
Localisation
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Entrammes
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Entrammes
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Entrammes

Entrammes est une commune française, située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire, peuplée de 2 262 habitants[Note 1].

La commune fait partie de la province historique de l'Anjou (Haut-Anjou) quoique dépendant des institutions du Maine sous l'Ancien-Régime[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Entrammes se situe à 10 km au sud de Laval au bord de la N 162[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Entrammes est en rive gauche de la Jouanne, qui conflue avec la Mayenne sur le territoire de la commune à 2 km au sud-ouest de la ville[3].

L'Ouette sert de limite de commune à l'est et au sud-est avec Parné-sur-Roc et Maisoncelles-du-Maine, puis traverse le sud-est de la commune pour confluer elle aussi avec la Mayenne sur le territoire d'Entrammes à quelque 3 km au sud d'Entrammes[3].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Neuf communes sont limitrophes de celle d'Entrammes[3] :

Géologie[modifier | modifier le code]

Un substrat fait de siltites, de grès et de conglomérats du Carbonifère, est traversé par un massif volcanique composé principalement de ignimbrites rhyolitiques. À l’est et au sud d’Entrammes, de sables et graviers pliocènes et des sables éocènes recouvrent ces roches. Des blocs isolés de grès lustrés[Note 2] tertiaires ont été érodés par les vents au Quaternaire. La vallée est recouverte d'alluvions holocènes (sables, graviers et limons)[5].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]

  • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,6 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 4] : 13,8 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 5] : 724 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,9 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[10] complétée par des études régionales[11] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1988 à 2010 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[12]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records LAVAL-ENTRAMMES (53) - alt : 99 m 48° 01′ 54″ N, 0° 44′ 18″ O
Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-05-1988 au 20-09-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2,5 2,5 4,1 5,4 9,1 11,6 13,4 13,5 10,8 8,7 4,9 2,7 7,5
Température moyenne (°C) 5,2 6 8,3 10,2 14,1 16,9 18,9 19,2 16,1 12,7 8,1 5,4 11,8
Température maximale moyenne (°C) 8 9,5 12,6 15 19,2 22,3 24,3 24,8 21,3 16,7 11,3 8,2 16,1
Record de froid (°C)
date du record
−12,2
02.01.1997
−11,8
10.02.1991
−9,4
01.03.05
−3,5
11.04.03
0,2
14.05.1995
2,9
05.06.1989
6
12.07.00
5,3
29.08.1989
3,2
30.09.1988
−3,4
30.10.1997
−7,4
23.11.1993
−9,2
29.12.1996
−12,2
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
16,6
13.01.1993
19,2
23.02.1990
23,7
20.03.05
27,7
30.04.05
31,2
27.05.05
34,8
23.06.05
36,1
18.07.06
39,6
10.08.03
33
04.09.05
26,5
01.10.1997
19,5
03.11.1994
16,6
07.12.00
39,6
2003
Ensoleillement (h) 63,4 85,5 125,3 151,5 197,2 214,2 207,6 216,9 164,5 105,2 69,2 54,9 1 655
Précipitations (mm) 73 59,6 52,4 56,2 67,3 45,4 48,1 43,8 60,6 79,4 72,6 81,6 740
Source : « Fiche 53094001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Entrammes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[13],[14],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Laval, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49,3 %), terres arables (33 %), forêts (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), zones urbanisées (3,5 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Au haut Moyen Âge, Entrammes est citée sous la forme [de] Intramnis[19]; Une monnaie mérovingienne qui porte la légende « Interamnis/AVDIGISILUS », est attribuée à Entrammes[20]; Intramnis monasterio (le monastère d’Entrammes) est mentionné en 837 dans le testament d’Aldric, évêque du Mans[21].

Interamnis signifiant « entre les eaux », est formé de la préposition latine inter (entre, parmi, au milieu de) et de amnis (cours d’eau rapide, fleuve, rivière)[22],[23],[24].

Le gentilé est Entrammais.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sa localisation « entre les eaux » connait une continuité d’occupation entre l’Antiquité et le Moyen Âge [25].

Époque gauloise, l'oppidum de la Carie[modifier | modifier le code]

L'agglomération d'Entrammes s'est créée grâce à un gué très important sur la Mayenne. La route qui menait du Mans à Rennes passait par ce gué. Grâce à ce gué s'est d'abord créé un important oppidum gaulois de 55 hectares (le plus vaste connu dans la région) qui fait l'objet de mesures d'archéologie préventive depuis des travaux sur la RD 103[26] ; il était occupé dès le Ier siècle av. J.-C.

Le site de « la Carie » se trouve le long d'une voie gauloise[27], à environ 700 m au nord-ouest de la ville en rive droite de la Jouanne[3] et près du gué sur cette rivière. Il a été occupé depuis le milieu de la Tène moyenne jusqu'à la fin de la Tène D1 (Tène finale, vers 70 av. J.-C.)[27]. Les traces d'habitat les plus anciennes connues remontent à la transition entre le IIIe et le IIe siècle av. notre ère[28] ; la fosse F26 de cette époque[29] a livré entre autres un morceau de vase balustre[30] daté de la transition de la Tène C1 à C2[29], des céramiques diverses (écuelles, coupelles, pots, gobelets)[31] et des fragments d'amphores[32] de transition entre les gréco-italiques et les Dressel 1A (seconde moitié du IIe siècle av. J.-C.)[33] : 892 fragments de panses, 117 bords, 18 lèvres et 50 fonds[31].

Lors de la conquête de la Gaule, l'oppidum du « Port-du-Salut » à l’ouest de la Carie » cesse d'être occupé ; l'habitat est transféré à l’est de « La Carie », sous le bourg actuel d’Entrammes[34].

Époque gallo-romaine[modifier | modifier le code]

Haut-Empire[modifier | modifier le code]

Le gué serait à l'origine de l'agglomération gallo-romaine d’Interamnes, nom gallo-romain d'Entrammes calqué sur le nom celtique enterana car Entrammes est situé entre trois rivières : la Mayenne, la Jouanne et l'Ouette. Cette référence à une situation géographique particulière, s’appliquerait plus à l’oppidum gaulois du Port-du-Salut situé à la confluence entre la Mayenne et la Jouanne qu’à la ville antique gallo-romaine[24].

Le site de « la Carie » reprend de l'importance pendant le Haut-Empire romain à partir de Tibère (14-37 apr. J.C.). Un atelier de potiers[27],[35] forme une zone artisanale jouxtant le nouveau chef-lieu du pagus gallo-romain d’Entrammes. Pendant la dynastie des Flaviens (69 à 96), de nouvelles structures apparaissent et s'agrandissent jusqu'à l'avènement de la dynastie des Sévères (qui débute en 193 apr. J.-C.)[27]. L'habitat est abandonné au Bas-Empire[27].

Les fours de poterie d'Entrammes font exception[36] : les « rayons » destinés à soutenir les objets mis à cuire sont en ignimbrite rhyolitique, pierre locale facilement clivable - et non pas en argile[37].

Ces fours produisent la céramique commune, principalement les pots utilisés pour la cuisson[38]. Les sigillées importées viennent principalement des ateliers du centre de la Gaule pendant les deux premières décennies du Ier siècle, mais à partir de la moitié de ce siècle elles proviennent surtout des ateliers de Gaule du sud, qui fournissent à cette époque une meilleure qualité[39]. Les assiettes proviennent du centre de la Gaule, de l’Ouest ou d’Aquitaine[40].

À la fin du Ier siècle et durant tout le IIe siècle, l'occupation s'étend le long de la voie[41]. Les fours locaux produisent toujours écuelles et marmites mais certaines de ces céramiques communes proviennent du val de Loire, notamment de l’atelier de Thésée-Pouillé (Loir-et-Cher, dans la vallée du Cher)[42] ainsi que des amphores, sauf pour deux amphores à lèvre plate qui semblent venir de Rezé (Loire-Atlantique)[Note 8],[43]. Des dolia tournés à lèvre déversée arrondie peuvent venir de l’atelier de Mougon (à Crouzilles en Indre-et-Loire), ou de Rezé ou encore de Mazières-en-Mauges ; ces jarres y sont produites à partir de la fin du Ier siècle et durant tout le IIe siècle[44]. Ce commerce s'étend en cette période du Haut-Empire jusqu'à la vallée de l'Allier[45] : la sigillée du sud de la Gaule (Lezoux, Lubié) est encore présente jusqu'au tout début du IIe siècle[46] (elle représente au total 56,1 % de la céramique trouvée à Entrammes[47]), mais elle est alors nettement supplantée par celle du centre de la Gaule, avec une majorité de formes lisses mais surtout la forme moulée Drag. 37[46]. Ce commerce se diversifie et de nouvelles pièces sont régulièrement importées depuis le centre de la Gaule dont la production s'accroît en nombre et en qualité[48]. 5 à 6 % des pièces trouvées proviennent de Gueugnon (Sâone-et-Loire), Les Martres-de-Veyre (Puy-de-Dôme), Lubié et Toulon-sur-Allier (Allier)[47].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au haut Moyen Âge, Entrammes est citée parmi les paroisses les plus anciennes du diocèse du Mans. Elle aurait été fondée par saint Julien à la fin du IVe siècle ou au début du siècle suivant : « ecclesias dedicavit… de Intramnis »[19].

Le site de « la Carie » est abandonné après l'établissement d'une petite nécropole mérovingienne[27].

En 863, Salomon, roi des Bretons, rencontre Charles le Chauve au monastère d’Entrammes, la Mayenne constituant alors la frontière entre les royaumes de Bretagne et des Francs[19].

Entrammes est une des rares communes de l'arrondissement de Laval qui faisaient partie de l'Anjou avant 1790. Elle se trouvait dans le pays d'élection de Laval et dans le diocèse du Mans, ainsi qu'à la frontière du Maine[1]. Les communes voisines de Parné-sur-Roc, de L'Huisserie[49] et de Forcé[50] faisaient partie du Maine, et Nuillé-sur-Vicoin[51] et Maisoncelles étaient en Anjou[52].

Révolution française[modifier | modifier le code]

La commune est le théâtre de la bataille d'Entrammes, le , pendant la guerre de Vendée. En octobre 2020, un fusil daté des guerres de Vendée est découvert dans un ruisseau sur la commune[53],[54],[55].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Armes d'Entrammes

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

De sable à trois fasces bretessées d'or semées de trèfles de sinople.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nouvel hôtel de ville.
Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
1924 1964 Henri Lemoine    
Maire en 1970[56] mars 1983 Yves de Poulpiquet   Maraîcher retraité
Réélu en 1971 et 1977
mars 1983[57] mars 2008 Hubert Lardeux DVD Géomètre
mars 2008[57] mars 2014 Jean Bodin DVD Retraité para-agricole
mars 2014[58] mai 2020 Didier Marquet DVG Retraité agricole
mai 2020[59] En cours Jérôme Allaire SE Gérant
4e vice-président Laval Agglo (2020 → )

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

En 2021, la commune comptait 2 262 habitants[Note 9], en augmentation de 0,89 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0419879921 0591 2371 4101 4031 4381 500
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 4491 5001 4171 3321 3531 3101 2741 3101 226
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2021 1211 1079771 0111 0521 0231 028989
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 0041 0191 1831 5821 8021 8472 0762 1082 237
2017 2021 - - - - - - -
2 2562 262-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Jumelage.

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

La fromagerie d'Entrammes est réputée en Mayenne pour ses fromages bio de lait de vache, appartenant au label lait de foin[64].

L'église Saint-Étienne.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Bouchardon, Le puits du presbytère d'Entrammes (Affaire de l'Abbé Bruneau), Éditions Albin Michel, 1942.
  • [Guillier et al. 2012] Gérard Guillier, Emmanuelle Coffineau, Richard Delage, Valérie Deloze, Alain Valais, Séverine Lemaitre, Fabien Pilon et Laure Simon, « Le site gaulois et antique de « La Carie », entre oppidum et ville romaine à Entrammes (Mayenne) », Revue archéologique de l'Ouest, no 29,‎ , p. 145-201 (lire en ligne [sur journals.openedition.org]). Cet article utilise les initiales NMI ; NMIp, nombre minimum d'individus par phase ; NMIg, nombre minimum d'individus global.
  • [Morin de la Beauluère 1884] Louis Julien Morin de la Beauluère, Notice Historique sur la Commune d'Entrammes (Entramnes). Le Prieuré de Saint-Martin de Laval. Recherches sur les Corporations d'Arts et Métiers du Comté-Pairie de Laval avant 1789, Laval, libraire-éditeur Chailland, , sur (présentation en ligne). La "Notice sur Entramnes" a été publiée dans le tome II du Bulletin de la Société de l'Industrie de la Mayenne (il existe un tiré à part publié par Godbert).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Le grès lustré est une variété de grès « translucide, d'un blanc grisâtre, veiné de gris ; sa cassure est conchoïde, lisse et luisante. Cet aspect remarquable est dû à une cimentation parfaite des granules constitutifs. On a observé depuis longtemps qu'en appliquant un fort coup de marteau sur une plaque de grès lustré placée sur un terrain compressible, il s'en détachait souvent un éclat de la forme d'un cône très surbaissé »[4].
  3. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
  4. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  5. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[9].
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Rezé a produit des amphores à lèvre plate depuis le milieu du IIe siècle jusqu'au début du IIIe siècle[43].
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

sur la démographie

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références sur la démographie[modifier | modifier le code]

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a et b [Expilly 1764] Jean-Joseph Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, t. 2, Desaint et Saillant, , sur books.google.fr (lire en ligne), p. 741.
  2. « Entrammes », sur google.fr/maps. Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
  3. a b c et d « Entrammes, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées.
  4. « Les grès », sur cosmovisions.com.
  5. Guillier et al. 2012, paragr. 10.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  9. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  11. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  12. « Fiche du Poste 53094001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. a b et c Guillier et al. 2012, paragr. 8.
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  32. Guillier et al. 2012, paragr. 29, fig. 12 : les amphores de l'horizon 1.
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