- Social Movements, Mobs, Riots, and Revolutionary Crowds, HIV and AIDS, Social Problems, Socialization, Gay And Lesbian Studies, and 19 morePolitical Repression Authoritarian Contexts, Revolutions, Gender Studies, Political Sociology, Contentious Politics, Activism, Symbolic Interactionism, Social movements and revolution, Protest, Protest Movements, Police and Policing, Arab Spring (Arab Revolts), Social Interaction, Social Activism, Collective Action, Social Movement, Social Movements (Political Science), Police, and Bernard Lahireedit
- Olivier Fillieule is senior researcher at CNRS and currently professor of political sociology at the Institute of Pol... moreOlivier Fillieule is senior researcher at CNRS and currently professor of political sociology at the Institute of Political Studies of the University of Lausanne (UNIL-IEP) of which he was director from 2008 to 2011. He has been Jean Monnet fellow at the IUE (Florence, IT) in 1996-1997 and invited researcher at Berkeley university (2000) and New York University (2009). In 2011, he was awarded the Mattei Dogan prize by the French Political Science Association. This prize is offered to a French speaking scholar of high international reputation in recognition of his/her contribution to the advancement of political science. Fillieule co-founded two research groups which have played an important role in the production and dissemination of research on social movements in Europe : The GERMM (Study Group on Contemporary Activism in 1994 in France and the CRAPUL (Research center on political action/ http://www.unil.ch/iepi/page16548.html) in 2002 in Switzerland.
he has also taken an active part to the creation of the ECPR Standing Group on Political Sociology which provides a forum for researchers applying sociological approaches to study political facts. It was established in 2010 and aims at building an active network of sociologically inclined political and social scientists interested in political topics and at promoting political sociology approaches within political science ( http://www.unil.ch/ecpr-polsoc).
He was the recipient of the ECPR Mattei Dogan Prize for distinguished achievements in the field of political sociology (2022)edit
Das Buch enthält im Original zahlreiche Details zur französischen Politik der Vergangenheit und der Gegenwart, zu einzelnen Rechtsvorhaben, die Auslöser von Protesten wurden, zu einzelnen Protestgeschehnissen und zur Organisation der... more
Das Buch enthält im Original zahlreiche Details zur französischen Politik der Vergangenheit und der Gegenwart, zu einzelnen Rechtsvorhaben, die Auslöser von Protesten wurden, zu einzelnen Protestgeschehnissen und zur Organisation der Polizei. Wir haben in Abstimmung mit den Autoren darauf verzichtet, die Vielzahl jener rechtlichen, politischen und administrativen Details wiederzugeben, die für ein deutsches
Publikum nur von geringem Interesse sind. Text wie Fußnoten wurden deswegen gegenüber dem Original stellenweise leicht gekürzt bzw. gestrichen oder abgeändert. Soweit nähere Erklärungen zum Verständnis und der Argumentation des Textes notwendig sind, sind diese entweder in den Text integriert worden und stehen in oder finden sich in neu eingefügten Fußnoten bzw. im Glossar, das vor allem die Akronyme
spezieller polizeilicher Einheiten verzeichnet. Die ursprünglich in den Fußnoten enthaltenen Literaturnachweise sind nun jeweils am Ende des Kapitels zusammengefasst. Sofern es sich bei den Literaturangaben französischer Texte um Übersetzungen aus dem Englischen handelt, sind sie durch die bibliografischen Angaben zum Original ersetzt worden; gelegentlich wurde die angegebene Literatur auch durch deutschsprachige Literatur ergänzt. Weitgehend belassen ist der Umgang mit dem historischen Präsens, der dem Text gelegentlich eine gewisse Atemlosigkeit verleiht. Auch das Futur I – im deutschen Sprachgebrauch weitgehend ausgestorben – haben wir an vielen Stellen belassen. Das generische Maskulinum des Textes haben wir dagegen, soweit sachlich zutreffend, sprachlich diversifiziert.
Publikum nur von geringem Interesse sind. Text wie Fußnoten wurden deswegen gegenüber dem Original stellenweise leicht gekürzt bzw. gestrichen oder abgeändert. Soweit nähere Erklärungen zum Verständnis und der Argumentation des Textes notwendig sind, sind diese entweder in den Text integriert worden und stehen in oder finden sich in neu eingefügten Fußnoten bzw. im Glossar, das vor allem die Akronyme
spezieller polizeilicher Einheiten verzeichnet. Die ursprünglich in den Fußnoten enthaltenen Literaturnachweise sind nun jeweils am Ende des Kapitels zusammengefasst. Sofern es sich bei den Literaturangaben französischer Texte um Übersetzungen aus dem Englischen handelt, sind sie durch die bibliografischen Angaben zum Original ersetzt worden; gelegentlich wurde die angegebene Literatur auch durch deutschsprachige Literatur ergänzt. Weitgehend belassen ist der Umgang mit dem historischen Präsens, der dem Text gelegentlich eine gewisse Atemlosigkeit verleiht. Auch das Futur I – im deutschen Sprachgebrauch weitgehend ausgestorben – haben wir an vielen Stellen belassen. Das generische Maskulinum des Textes haben wir dagegen, soweit sachlich zutreffend, sprachlich diversifiziert.
Research Interests:
Si l'on parle souvent de militantisme, on parle beaucoup moins du malheur militant, entendu comme un état de souffrance généré par l'engagement. Cette étude, en analysant les ambigüités et les tensions de l'expérience militante, se penche... more
Si l'on parle souvent de militantisme, on parle beaucoup moins du malheur militant, entendu comme un état de souffrance généré par l'engagement.
Cette étude, en analysant les ambigüités et les tensions de l'expérience militante, se penche sur la sociologie de l'engagement.
Cette étude, en analysant les ambigüités et les tensions de l'expérience militante, se penche sur la sociologie de l'engagement.
Research Interests:
Les affrontements entre la police et les manifestants se sont multipliés en l’espace de quelques années. Avec pour bilan un nombre effarant de blessés, mais aussi des décès. Comment en sommes-nous arrivés là ? Après Mai 68, la... more
Les affrontements entre la police et les manifestants se sont multipliés en l’espace de quelques années. Avec pour bilan un nombre effarant de blessés, mais aussi des décès. Comment en sommes-nous arrivés là ? Après Mai 68, la pacification du maintien de l’ordre avait fait la fierté des gouvernements français successifs. Mais, dans un contexte de tensions sociales accrues, de violences urbaines et de terrorisme, le maintien de l’ordre s'est militarisé et finalement brutalisé. La manifestation de rue se voit de moins en moins reconnue comme une expression légitime de la contestation. La violence de la répression, la simple vue de l’armement des forces de l’ordre exercent désormais, à elles seules, de puissants effets de dissuasion.
Grâce à des enquêtes menées depuis plus de vingt ans, Olivier Fillieule et Fabien Jobard établissent le constat implacable de ces régressions successives et les analysent. Les nouvelles « politiques du désordre » qu’ils décrivent mettent au défi notre démocratie.
Grâce à des enquêtes menées depuis plus de vingt ans, Olivier Fillieule et Fabien Jobard établissent le constat implacable de ces régressions successives et les analysent. Les nouvelles « politiques du désordre » qu’ils décrivent mettent au défi notre démocratie.
Research Interests:
Cet ouvrage de référence réunit une centaine de notions et concepts clés de la contestation sociale, dont il présente l'origine et le développement, en s’appuyant sur des exemples très divers. La contestation sociale obéit à des logiques... more
Cet ouvrage de référence réunit une centaine de notions et concepts clés de la contestation sociale, dont il présente l'origine et le développement, en s’appuyant sur des exemples très divers.
La contestation sociale obéit à des logiques complexes, que les sciences sociales ont pour tâche d'analyser. Ses formes et son répertoire d’action évoluent constamment, comme le montrent les récents mouvements d’occupation de places ou de «zones à défendre», les mobilisations écologistes ou féministes et les soulèvements populaires à travers le monde.
Cet ouvrage de référence réunit une centaine de notions et concepts clés, dont il présente l’origine et le développement en s’appuyant sur des exemples très divers. Œcuménique dans son choix d’auteurs hors de toute école de pensée, il met à contribution des jeunes chercheurs aussi bien que des spécialistes internationalement reconnus et souligne les apports français à un champ d’étude largement investi par la littérature anglo-saxonne.
La contestation sociale obéit à des logiques complexes, que les sciences sociales ont pour tâche d'analyser. Ses formes et son répertoire d’action évoluent constamment, comme le montrent les récents mouvements d’occupation de places ou de «zones à défendre», les mobilisations écologistes ou féministes et les soulèvements populaires à travers le monde.
Cet ouvrage de référence réunit une centaine de notions et concepts clés, dont il présente l’origine et le développement en s’appuyant sur des exemples très divers. Œcuménique dans son choix d’auteurs hors de toute école de pensée, il met à contribution des jeunes chercheurs aussi bien que des spécialistes internationalement reconnus et souligne les apports français à un champ d’étude largement investi par la littérature anglo-saxonne.
Research Interests:
Comment fonctionne le monde syndical en Suisse? Qui s'engage dans la carrière syndicale et comment ces personnes vivent-elles leur activité professionnelle, entre vocation militante et exercice d'une profession salariée ? Se situant au... more
Comment fonctionne le monde syndical en Suisse? Qui s'engage dans la carrière syndicale et comment ces personnes vivent-elles leur activité professionnelle, entre vocation militante et exercice d'une profession salariée ?
Se situant au croisement de la sociologie du militantisme, des parcours de vie et des professions, ce livre apporte une contribution majeure à la compréhension des ressorts propres aux engagements professionnalisés dans la carrière syndicale, tout en tenant les exigences d'une perspective de genre.
Après avoir dressé le portrait sociologique des syndicalistes de l'USS et de Travail.Suisse et exploré leurs raisons de s'engager, l'ouvrage étudie les tensions qui caractérisent le travail syndical, via une analyse de la tension entre engagement bénévole et travail
salarié, de la division sexuée du travail et des facteurs permettant de rendre compte du maintien des femmes dans des positions plutôt dominées malgré des politiques volontaristes de promotion des carrières féminines.
En associant systématiquement les données biographiques recueillies auprès d'une centaine de syndicalistes et les analyses statistiques de leurs trajectoires, ce livre permet de dresser la carte des parcours professionnels, mais aussi militants et familiaux des hommes et des femmes qui sont la chair palpitante des syndicats en Suisse.
INTRODUCTION
Un dispositif d'enquête mixte
L'espace syndical suisse et la sélection des cas
Féminisation et politiques d'égalité
1. PROPRIETES SOCIALES, SOCIALISATIONS ET RAPPORTS AU POLITIQUE DES SYNDICALISTES
Portrait de groupe
Socialisations à l’engagement
Dimensions du politique
2. DEVENIR SECRÉTAIRE SYNDICAL·E
Les motifs de l’engagement
Sélection des personnes et assignations de rôles
3. LE TRAVAIL SYNDICAL
La nature du travail syndical
L’apprentissage du métier
4. LE TRAVAIL COMME ESPACE DISPUTÉ DE LA RÉALISATION DE SOI
Le travail de la vocation
Arbitrage entre sphères de vie et rapports sociaux de sexe
Economie des coûts et des rétributions
5. LA DIVISION SEXUEE DU TRAVAIL
Le travail administratif : dévalorisé et invisible
Plafond de verre et désintérêt pour les « questions femmes »
Le monde des hommes
6. PARCOURS SYNDICAUX
Carrière syndicales et imbrication des sphères de vie
Portraits de syndicalistes
Se situant au croisement de la sociologie du militantisme, des parcours de vie et des professions, ce livre apporte une contribution majeure à la compréhension des ressorts propres aux engagements professionnalisés dans la carrière syndicale, tout en tenant les exigences d'une perspective de genre.
Après avoir dressé le portrait sociologique des syndicalistes de l'USS et de Travail.Suisse et exploré leurs raisons de s'engager, l'ouvrage étudie les tensions qui caractérisent le travail syndical, via une analyse de la tension entre engagement bénévole et travail
salarié, de la division sexuée du travail et des facteurs permettant de rendre compte du maintien des femmes dans des positions plutôt dominées malgré des politiques volontaristes de promotion des carrières féminines.
En associant systématiquement les données biographiques recueillies auprès d'une centaine de syndicalistes et les analyses statistiques de leurs trajectoires, ce livre permet de dresser la carte des parcours professionnels, mais aussi militants et familiaux des hommes et des femmes qui sont la chair palpitante des syndicats en Suisse.
INTRODUCTION
Un dispositif d'enquête mixte
L'espace syndical suisse et la sélection des cas
Féminisation et politiques d'égalité
1. PROPRIETES SOCIALES, SOCIALISATIONS ET RAPPORTS AU POLITIQUE DES SYNDICALISTES
Portrait de groupe
Socialisations à l’engagement
Dimensions du politique
2. DEVENIR SECRÉTAIRE SYNDICAL·E
Les motifs de l’engagement
Sélection des personnes et assignations de rôles
3. LE TRAVAIL SYNDICAL
La nature du travail syndical
L’apprentissage du métier
4. LE TRAVAIL COMME ESPACE DISPUTÉ DE LA RÉALISATION DE SOI
Le travail de la vocation
Arbitrage entre sphères de vie et rapports sociaux de sexe
Economie des coûts et des rétributions
5. LA DIVISION SEXUEE DU TRAVAIL
Le travail administratif : dévalorisé et invisible
Plafond de verre et désintérêt pour les « questions femmes »
Le monde des hommes
6. PARCOURS SYNDICAUX
Carrière syndicales et imbrication des sphères de vie
Portraits de syndicalistes
Research Interests:
Activists Forever examines the personal consequences of activism, a topic that had passed under the radar of research, and triggers now a renewed attention among scholars and the broader audience of people interested in social movements.... more
Activists Forever examines the personal consequences of activism, a topic that had passed under the radar of research, and triggers now a renewed attention among scholars and the broader audience of people interested in social movements. It focusses on the impact of social movements on the life-course of movement participants. While revolution may finally appear as an unreachable goal, the impact of activists on social change remains indisputable. In the workplace, civil society or private relations they experienced new behaviors that spreaded among the population in general.
The volume makes a significant contribution to research on social movement outcomes by achieving three aims: theoretically, by showing the importance of hitherto undervalued topics in the study of social movements outcomes; methodologically, by expanding the scientific boundaries of this research field through an interdisciplinary approach and new methods of analysis; and substantially, by providing new empirical evidence about social movement outcomes worldwide.
The volume makes a significant contribution to research on social movement outcomes by achieving three aims: theoretically, by showing the importance of hitherto undervalued topics in the study of social movements outcomes; methodologically, by expanding the scientific boundaries of this research field through an interdisciplinary approach and new methods of analysis; and substantially, by providing new empirical evidence about social movement outcomes worldwide.
Research Interests:
Sefsafa publisher (avec l'Arab Reform Initiative). Arab edition coordinated by Dina El Khawaga, translation by Omar El Shafei.
Research Interests:
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et... more
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vécu l’érosion des espoirs de changement politique ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
Ouvrage dirigé par Olivier Fillieule, Sophie Béroud, Camille Masclet et Isabelle Sommier et réalisé par le collectif Sombrero:
François Alfandari, Lucie Bargel, Sophie Béroud, Charles Berthonneau, Émilie Biland, Marie Charvet, Annie Collovald, Clémentine Comer, Jean-Gabriel Contamin, Olivier Fillieule, Laure Fleury, Hélène Ha, Tristan Haute, Florence Johsua, Bleuwenn Lechaux, Camille Masclet, Lilian Mathieu, Eve Meuret-Campfort, Séverine Misset, Maëlle Moalic-Minnaert, Davide Morselli, Sophie Orange, Julie Pagis, Mathilde Pette, Alice Picard, Lydie Porée, Vincent Porhel, Pierre Rouxel, Lucile Ruault, Isabelle Sommier, Lucia Valdivia, Karel Yon
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
Ouvrage dirigé par Olivier Fillieule, Sophie Béroud, Camille Masclet et Isabelle Sommier et réalisé par le collectif Sombrero:
François Alfandari, Lucie Bargel, Sophie Béroud, Charles Berthonneau, Émilie Biland, Marie Charvet, Annie Collovald, Clémentine Comer, Jean-Gabriel Contamin, Olivier Fillieule, Laure Fleury, Hélène Ha, Tristan Haute, Florence Johsua, Bleuwenn Lechaux, Camille Masclet, Lilian Mathieu, Eve Meuret-Campfort, Séverine Misset, Maëlle Moalic-Minnaert, Davide Morselli, Sophie Orange, Julie Pagis, Mathilde Pette, Alice Picard, Lydie Porée, Vincent Porhel, Pierre Rouxel, Lucile Ruault, Isabelle Sommier, Lucia Valdivia, Karel Yon
Research Interests:
L'histoire de mai 68 et de la longue décennie de luttes qui en découle est demeurée à ce jour essentiellement parisienne, focalisée sur les étudiant.e.s et le gauchisme. En se centrant sur Marseille et les Bouches-du-Rhône, cet ouvrage... more
L'histoire de mai 68 et de la longue décennie de luttes qui en découle est demeurée à ce jour essentiellement parisienne, focalisée sur les étudiant.e.s et le gauchisme. En se centrant sur Marseille et les Bouches-du-Rhône, cet ouvrage rompt avec cette vulgate en apportant un regard inédit sur la période. A partir du dépouillement d'archives jusque là classifiées (notamment des Renseignements généraux) ou collectées auprès des nombreuses personnes interviewées, nous exhumons une histoire riche en mobilisations politiques, parfois initiatrices au niveau national.
Entreprise d'histoire sociale, ce livre mobilise trois niveaux d'analyse: le contexte politique, économique et social des Bouches-du-Rhône dans les années 1966-1983; le niveau des collectifs et des luttes portées par les syndicats, les gauches alternatives, les mouvements de défense des immigré.e.s., des féministes, lesbiennes et homosexuels ; le niveau des individus enfin, celui des militant.e.s ordinaires des années 68 dont on verra qu'ils et elles se situent loin des clichés véhiculés par l'histoire officielle narrée depuis Paris par quelques figures médiatiques. Des femmes et des hommes restant très largement engagé.e.s pour un monde plus juste, mais qui ont payé lourdement de leur personne, aussi bien sur le plan professionnel que personnel, leur engagement.
En plus de livrer une histoire sociale et politique inédite de la région, ce livre est plus largement la réhabilitation d’une époque et d’une génération souvent mises en accusation et instrumentalisées à des fins politiques.
Entreprise d'histoire sociale, ce livre mobilise trois niveaux d'analyse: le contexte politique, économique et social des Bouches-du-Rhône dans les années 1966-1983; le niveau des collectifs et des luttes portées par les syndicats, les gauches alternatives, les mouvements de défense des immigré.e.s., des féministes, lesbiennes et homosexuels ; le niveau des individus enfin, celui des militant.e.s ordinaires des années 68 dont on verra qu'ils et elles se situent loin des clichés véhiculés par l'histoire officielle narrée depuis Paris par quelques figures médiatiques. Des femmes et des hommes restant très largement engagé.e.s pour un monde plus juste, mais qui ont payé lourdement de leur personne, aussi bien sur le plan professionnel que personnel, leur engagement.
En plus de livrer une histoire sociale et politique inédite de la région, ce livre est plus largement la réhabilitation d’une époque et d’une génération souvent mises en accusation et instrumentalisées à des fins politiques.
Research Interests:
Research Interests:
Cet ouvrage, amené à devenir une référence en sciences sociales, explore le champ spécifique de la sociologie française des mouvements sociaux sur la longue durée. La sociologie des mouvements sociaux constitue aujourd'hui un champ bien... more
Cet ouvrage, amené à devenir une référence en sciences sociales, explore le champ spécifique de la sociologie française des mouvements sociaux sur la longue durée.
La sociologie des mouvements sociaux constitue aujourd'hui un champ bien distinct des sciences sociales, à l'intersection de la science politique, de la sociologie et de l'histoire. Les turbulentes années 1960 lui ont servi de tremplin aux États-Unis en replaçant la question du conflit social au cœur de démocraties qui avaient voulu l'oublier et en offrant aux chercheurs de multiples terrains pour l'étudier in vivo. L'intérêt pour la contestation a été plus tardif et moins soutenu en Europe et l'ensemble des analyses, éclaté, reste secondaire par rapport aux écoles américaines.
Aujourd'hui pourtant, la sociologie française des mouvements sociaux possède des traits distinctifs que ce livre propose d'explorer : recours aux instruments de la sociologie critique, méfiance à l'égard des méthodes positivistes au profit de méthodes plus artisanales privilégiant le suivi approfondi de la vie du groupe protestataire et l'interrogation sur les motivations de ses membres, développement des recherches sur des univers autres qu'occidentaux, sur les mouvements dits de " sans " et l'altermondialisme, mais aussi plus récemment sur les conflits du travail et l'action syndicale, permettant ainsi le dialogue avec des disciplines proches comme celles portant sur les groupes d'intérêts ou la construction des problèmes publics.
Cet ouvrage vise ainsi à rendre compte de l'évolution de la sociologie des mouvements sociaux et de l'originalité des travaux français en offrant à la fois un regard critique sur ce champ de recherche et des pistes d'investigation sur ses angles morts comme les logiques de l'engagement individuel ou la place des émotions dans le militantisme.
La sociologie des mouvements sociaux constitue aujourd'hui un champ bien distinct des sciences sociales, à l'intersection de la science politique, de la sociologie et de l'histoire. Les turbulentes années 1960 lui ont servi de tremplin aux États-Unis en replaçant la question du conflit social au cœur de démocraties qui avaient voulu l'oublier et en offrant aux chercheurs de multiples terrains pour l'étudier in vivo. L'intérêt pour la contestation a été plus tardif et moins soutenu en Europe et l'ensemble des analyses, éclaté, reste secondaire par rapport aux écoles américaines.
Aujourd'hui pourtant, la sociologie française des mouvements sociaux possède des traits distinctifs que ce livre propose d'explorer : recours aux instruments de la sociologie critique, méfiance à l'égard des méthodes positivistes au profit de méthodes plus artisanales privilégiant le suivi approfondi de la vie du groupe protestataire et l'interrogation sur les motivations de ses membres, développement des recherches sur des univers autres qu'occidentaux, sur les mouvements dits de " sans " et l'altermondialisme, mais aussi plus récemment sur les conflits du travail et l'action syndicale, permettant ainsi le dialogue avec des disciplines proches comme celles portant sur les groupes d'intérêts ou la construction des problèmes publics.
Cet ouvrage vise ainsi à rendre compte de l'évolution de la sociologie des mouvements sociaux et de l'originalité des travaux français en offrant à la fois un regard critique sur ce champ de recherche et des pistes d'investigation sur ses angles morts comme les logiques de l'engagement individuel ou la place des émotions dans le militantisme.
Research Interests:
Le Sexe du militantisme propose une analyse de la (re)production des rapports de pouvoir au travers des pratiques militantes, saisissant les logiques par lesquelles les inégalités de genre, de classe et de race imprègnent le militantisme,... more
Le Sexe du militantisme propose une analyse de la (re)production des rapports de pouvoir au travers des pratiques militantes, saisissant les logiques par lesquelles les inégalités de genre, de classe et de race imprègnent le militantisme, qu'il soit de gauche ou de droite, progressiste ou conservateur.
Premier ouvrage en français à explorer le militantisme dans une perspective de genre à partir de recherches empiriques sur les partis, les syndicats et les mouvements sociaux, il rassemble des politistes, sociologues, anthropologues et historiennes dont le souci est de ne pas appréhender les luttes politiques comme si elles étaient « neutres » et non sexuées.
Une contribution majeure à l'étude des mobilisations collectives qui complète les analyses classiques, aveugles aux rapports de genre.
Premier ouvrage en français à explorer le militantisme dans une perspective de genre à partir de recherches empiriques sur les partis, les syndicats et les mouvements sociaux, il rassemble des politistes, sociologues, anthropologues et historiennes dont le souci est de ne pas appréhender les luttes politiques comme si elles étaient « neutres » et non sexuées.
Une contribution majeure à l'étude des mobilisations collectives qui complète les analyses classiques, aveugles aux rapports de genre.
Research Interests:
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Ce premier dictionnaire consacré à la sociologie des mouvements sociaux a pour ambition d'offrir une synthèse pratique et maniable des concepts clés dans ce domaine, aux étudiants, enseignants du secondaire et du supérieur, et aux... more
Ce premier dictionnaire consacré à la sociologie des mouvements sociaux a pour ambition d'offrir une synthèse pratique et maniable des concepts clés dans ce domaine, aux étudiants, enseignants du secondaire et du supérieur, et aux professionnels.Concepts canoniques ou notions plus récemment développées reflètent la variété des courants et des paradigmes qui se sont succédé ou qui coexistent aujourd'hui. Chacune des soixante-dix-sept notices, rédigées dans une langue claire et accessible, vise un objectif pédagogique, en offrant une présentation générale et historique de la matière traitée, en proposant une analyse synthétique de ses usages et de ses enjeux, le tout dans une perspective internationale et en s'appuyant sur des exemples les plus divers. Des renvois vers d'autres articles du dictionnaire permettent au lecteur de se reporter facilement aux notions connexes et d'élargir ainsi sa connaissance. Une brève bibliographie regroupe à la suite de chaque notice les quelques références jugées fondamentales. La bibliographie générale constitue un outil de référence indispensable.Les auteurs, spécialistes internationalement reconnus ou jeunes chercheurs aux travaux en cours ou récemment achevés, s'inscrivent dans les débats les plus contemporains. Leur diversité garantit au lecteur le point de vue le plus ouvert possible sur ce champ de recherches et de réflexions dont ce dictionnaire dresse un panorama immédiatement accessible
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Quel est l’objet de la science politique ? Comment analyser les dimensions individuelles de l’action politique ? Quelle place faire à la manifestation dans la compréhension du système politique ? L’image tient-elle une parole politique ?... more
Quel est l’objet de la science politique ? Comment analyser les dimensions individuelles de l’action politique ? Quelle place faire à la manifestation dans la compréhension du système politique ? L’image tient-elle une parole politique ? Autant de questions fondamentales que Pierre Favre n’a cessé de poser à la science politique. Plusieurs de ses textes fondamentaux sont ici à nouveau publiés. L’« atelier du politiste », l’espace d’un ouvrage, est ainsi rouvert, où chacun propose tel protocole d’expérimentation, tel outil d’analyse et de compréhension, telle proposition théorique en vue de faire progresser le savoir sur l’agir et l’intelligence politiques. Selon une démarche trop peu éprouvée en France, ceux qui participent à la construction de la science politique acceptent ici d’interroger leur discipline jusque dans ses frontières, les limites de ses possibilités, proposant ainsi au lecteur de partager l’expérience d’une science s’interrogeant sur elle-même.
Ces diverses pièces échafaudent de nouvelles hypothèses sur des notions constitutives de notre compréhension du monde politique, telles que l’espace public et la participation politique, la manifestation et le maintien de l’ordre, l’iconographie et la représentation du politique… Ouvert, l’atelier l’est également sur des disciplines voisines, telles l’histoire et la sociologie, l’histoire des sciences et l’histoire de l’art, la théorie politique et l’épistémologie. Ce premier volume de la collection « Recherches/Territoires du politique » propose ainsi autant l’état d’un chantier de recherches, qu’une invitation à la recherche.
Ces diverses pièces échafaudent de nouvelles hypothèses sur des notions constitutives de notre compréhension du monde politique, telles que l’espace public et la participation politique, la manifestation et le maintien de l’ordre, l’iconographie et la représentation du politique… Ouvert, l’atelier l’est également sur des disciplines voisines, telles l’histoire et la sociologie, l’histoire des sciences et l’histoire de l’art, la théorie politique et l’épistémologie. Ce premier volume de la collection « Recherches/Territoires du politique » propose ainsi autant l’état d’un chantier de recherches, qu’une invitation à la recherche.
Research Interests:
Reposant sur les théories classiques des mouvements sociaux et de leur interaction avec l’État, sa police et les médias, cet ouvrage propose une analyse comparative de la transformation des relations entre police et manifestants, et plus... more
Reposant sur les théories classiques des mouvements sociaux et de leur interaction avec l’État, sa police et les médias, cet ouvrage propose une analyse comparative de la transformation des relations entre police et manifestants, et plus largement celle de la gestion des mouvements sociaux et du maintien de l’ordre par les États. Les auteurs observent, malgré une relative euphémisation de la violence dans les relations entre policiers et manifestants, de fortes différences selon les situations. En démocratie même, la tendance à la pacification des conflits n’est pas linéaire, compte tenu du contexte international lié au terrorisme et au fondamentalisme musulman. L’ouvrage s’appuie sur des exemples concrets en Europe, aux États-Unis, en Afrique, au Moyen-Orient et utilise des données très diverses : observation, participation aux conflits, dépouillement d’archives policières, suivi de la législation, entretiens.
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Le rapide développement de la cause altermondialiste en France peut surprendre. Alors que la plupart des commentateurs évoquaient depuis la fin des années 1980 la crise du militantisme et le déclin de l'engagement, une association comme... more
Le rapide développement de la cause altermondialiste en France peut surprendre. Alors que la plupart des commentateurs évoquaient depuis la fin des années 1980 la crise du militantisme et le déclin de l'engagement, une association comme ATTAC, créée en 1998, est parvenue en quelques mois à rassembler plus de 30 000 adhérents. Et la présence française est massive dans les contre-sommets et les forums sociaux. Des milliers de jeunes, et moins jeunes, franchissent des centaines de kilomètres pour débattre avec d'austères experts de la dette du tiers-monde, du contrôle des institutions financières internationales ou des effets des politiques industrielles des pays développés sur l'environnement. Mais d'où vient une telle mobilisation ? Le roman des origines de l'altermondialisme raconte qu'il serait né avec les manifestations de Seattle contre l'OMC en 1999. En fait, le mouvement s'est construit à partir de traditions militantes qui ont trouvé à se reconvertir dans ce nouveau combat : la critique marxiste du capitalisme, les luttes contre la dette du tiers-monde, la gauche post-soixante-huitarde, l'anarchisme qui connaît une seconde jeunesse avec les " groupes d'affinités ", mais aussi le catholicisme social et le militantisme chrétien, très tôt tournés vers la solidarité internationale, les mobilisations paysannes, le syndicalisme ouvrier et les médias critiques et alternatifs. Cet ouvrage s'interroge ensuite sur le rôle essentiel qu'ont joué des événements et des acteurs tout à fait particuliers : l'évolution du syndicalisme et du monde associatif - mouvements des " sans ", coordinations et dissidences syndicales - ; les grèves de 1995 contre le Plan Juppé, ou les campagnes contre l'AMI en 1998 ; des personnalités tel que José Bové et, enfin, des médiateurs et des réseaux comme ceux du Monde diplomatique. Ce tableau, qui replace l'altermondialisme français aux côtés des cas italien, espagnol et américain, montre comment les idées, les savoir-faire et les militants passent les frontières, et comment le " local " s'articule étroitement avec le " global ".
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L'un des traits permanents des organisations politiques, qu'elles soient partisanes, syndicales ou associatives, est bien le turn over et par conséquent la défection. A ce constat s'en ajoute un autre : la littérature sur le militantisme... more
L'un des traits permanents des organisations politiques, qu'elles soient partisanes, syndicales ou associatives, est bien le turn over et par conséquent la défection. A ce constat s'en ajoute un autre : la littérature sur le militantisme politique s'est essentiellement posé la question du recrutement et de l'enrôlement de nouveaux militants, mais elle demeure peu prolixe sur le maintien des engagements et, ce qui revient au même, le désengagement. Dans cet ouvrage qui rassemble parmi les meilleurs spécialistes contemporains du militantisme politique, ce sont les processus qui conduisent les individus à se désengager qui sont au centre de l'analyse, contribuant ainsi à poser d'une manière renouvelée la question du militantisme comme activité sociale spécifique, avec ses phases de recrutement et ses moments de déprise. Derrière la grande variété des groupements étudiés, du Parti communiste aux mouvements de lutte contre le sida, en passant par les centrales syndicales et le mouvement féministe américain, c'est bien une série de mécanismes propres à la sortie de rôle qui, dévoilés ici, offrent, sinon un modèle général du désengagement, du moins des pistes pour comprendre les logiques individuelles et collectives de la défection et un moyen nouveau de compréhension du destin des mouvements sociaux comme des générations militantes.
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Depuis le sommet de Seattle contre l'OMC en 1999, le mouvement altermondialiste s'est durablement inscrit dans notre actualité. La presse internationale donne la parole à ses dirigeants et relaie ses initiatives. Mais que sait-on vraiment... more
Depuis le sommet de Seattle contre l'OMC en 1999, le mouvement altermondialiste s'est durablement inscrit dans notre actualité. La presse internationale donne la parole à ses dirigeants et relaie ses initiatives. Mais que sait-on vraiment de ce courant ? S'agit-il, comme le proclament les acteurs de cette nébuleuse, d'un mouvement nouveau, homogène et transnational car se développant au-delà des frontières nationales ? D'un mouvement unifié par une lutte globale ? Les études publiées dans ce livre interrogent ces évidences. Elles sont le résultat d'une coopération entre chercheurs européens et proposent ainsi une histoire comparée des mouvements anti-globalisation. Contre le mythe d'une société civile transnationale, les auteurs montrent que la mondialisation reste profondément ancrée dans des contextes nationaux et qu'il n'existe pas de " génération spontanée " d'un mouvement altermondialiste transnational. Pourtant, en dépit de ses différences, le mouvement engagé contre la mondialisation a su présenter un visage uni et parfois unifié. En utilisant avec habileté certaines techniques de communication et en s'appropriant des manifestations institutionnelles internationales, il s'est construit comme un pôle d'opinion incontournable. C'est à la naissance de ce mouvement social que ce livre vous invite.
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La loi de 1957 sur la propriété intellectuelle interdit expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit (seule la photocopie à usage privé du copiste est autorisée). Nous rappelons donc que toute... more
La loi de 1957 sur la propriété intellectuelle interdit expressément la photocopie à usage collectif sans autorisation des ayants droit (seule la photocopie à usage privé du copiste est autorisée). Nous rappelons donc que toute reproduction, partielle ou totale, du présent ...
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A l'heure où le thème de la désaffection des citoyens pour le politique est si prégnant, ce livre rappelle utilement que la France de ces dix dernières années a connu d'importants mouvements sociaux qui ont vu des milliers de citoyens... more
A l'heure où le thème de la désaffection des citoyens pour le politique est si prégnant, ce livre rappelle utilement que la France de ces dix dernières années a connu d'importants mouvements sociaux qui ont vu des milliers de citoyens descendre dans la rue pour manifester leur colère et exprimer leurs revendications. Pour mieux comprendre ce phénomène majeur de notre société, voici réunies pour la première fois une série d'études de cas qui toutes portent sur des mouvements récents : le mouvement des Finances en 1989, les coordinations infirmières, les mouvements de chômeurs et celui des déboutés du droit d'asile : la guerre du Golfe enfin, avec la mobilisation pacifiste et l'analyse de ses difficiles rapports avec la télévision. Chaque essai plaide ici pour une théorie compréhensive des mouvements sociaux, perspective qu'explicite l'introduction de l'ouvrage : tout à la fois, l'individu construit activement et est fortement contraint par un univers de significations sociales dont la détermination résulte notamment de son identité raciale, sexuelle, de classe et de nationalité.
De quoi parle la science politique, finalement?
Pierre Favre
L'Analyse des mouvement sociaux: pour une problématique unifiée
Olivier Fillieule lEp Paris-Cevipof
Protestation et crédibilité des agents des Finances: analyse de la grève de mai à novembre 1989
Catherine Polac lEp Paris-Cevipof
Les automnes infirmiers (1988-1992) : dynamiques d'une mobilisation
Patrick Hassenteufel Crap-Université de Rennes 1
Conscience politique, persuasion et mobilisation des engagements. L'exemple du syndicat des chômeurs, 1983-1989
Olivier Fillieule, Iep-Cevipof
Organiser les sans emploi? L'expérience de l'APElS dans le Val-de-Marne1
François Bourneau Paris I-Sorbonne Virginie Martin lEp Paris
Le mouvement des déboutés du droit d'asile 1990-19921
Johanna Siméant lEp Paris
Sociologie d'une mobilisation. Les "pacifistes" et "anti-guerre" durant la guerre du Golfe (août 1990-mars 1991)
Jean-Marie Durand lEp Paris
Mobilisation collective et limites de la médiatisation comme ressource. L'exemple du mouvement pacifiste de 1991 à la télévision française
Arnaud Mercier lEp Paris -Cevipof
Préface
Pierre Favre
Introduction
L'Analyse des mouvement sociaux : pour une problématique unifiée
Olivier Fillieule
Mobilisations corporatives : stratégies de la grève et construction identitaire
Protestation et crédibilité des agents des Finances : analyse de la grève de mai à novembre 1989
Catherine Polac
Les automnes infirmiers (1988-1992) : dynamiques d'une mobilisation
Patrick Hassenteufel
Conscience politique, persuasion et mobilisation des engagements
L'exemple du syndicat des chômeurs, 1983-1989
Olivier Fillieule
Organiser les sans emploi ? L'expérience de l'appels dans le Val-de-Marne
François Bourneau, Virginie Martin
Le mouvement des déboutés du droit d'asile 1990-1992
Johanna Siméant
Sociologie d'une mobilisation. Les " pacifistes " et " anti-guerre " durant la guerre du Golfe
Jean-Marie Durand
Mobilisation collective et limites de la médiatisation comme ressource. L'exemple du mouvement pacifiste de 1991 à la télévision française
Arnaud Mercier
De quoi parle la science politique, finalement?
Pierre Favre
L'Analyse des mouvement sociaux: pour une problématique unifiée
Olivier Fillieule lEp Paris-Cevipof
Protestation et crédibilité des agents des Finances: analyse de la grève de mai à novembre 1989
Catherine Polac lEp Paris-Cevipof
Les automnes infirmiers (1988-1992) : dynamiques d'une mobilisation
Patrick Hassenteufel Crap-Université de Rennes 1
Conscience politique, persuasion et mobilisation des engagements. L'exemple du syndicat des chômeurs, 1983-1989
Olivier Fillieule, Iep-Cevipof
Organiser les sans emploi? L'expérience de l'APElS dans le Val-de-Marne1
François Bourneau Paris I-Sorbonne Virginie Martin lEp Paris
Le mouvement des déboutés du droit d'asile 1990-19921
Johanna Siméant lEp Paris
Sociologie d'une mobilisation. Les "pacifistes" et "anti-guerre" durant la guerre du Golfe (août 1990-mars 1991)
Jean-Marie Durand lEp Paris
Mobilisation collective et limites de la médiatisation comme ressource. L'exemple du mouvement pacifiste de 1991 à la télévision française
Arnaud Mercier lEp Paris -Cevipof
Préface
Pierre Favre
Introduction
L'Analyse des mouvement sociaux : pour une problématique unifiée
Olivier Fillieule
Mobilisations corporatives : stratégies de la grève et construction identitaire
Protestation et crédibilité des agents des Finances : analyse de la grève de mai à novembre 1989
Catherine Polac
Les automnes infirmiers (1988-1992) : dynamiques d'une mobilisation
Patrick Hassenteufel
Conscience politique, persuasion et mobilisation des engagements
L'exemple du syndicat des chômeurs, 1983-1989
Olivier Fillieule
Organiser les sans emploi ? L'expérience de l'appels dans le Val-de-Marne
François Bourneau, Virginie Martin
Le mouvement des déboutés du droit d'asile 1990-1992
Johanna Siméant
Sociologie d'une mobilisation. Les " pacifistes " et " anti-guerre " durant la guerre du Golfe
Jean-Marie Durand
Mobilisation collective et limites de la médiatisation comme ressource. L'exemple du mouvement pacifiste de 1991 à la télévision française
Arnaud Mercier
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Le mouvement des « Gilets jaunes », surgi en France à l’automne 2018, ne pouvait laisser la Nouvelle Revue du Travail indifférente. Que peuvent en dire les sociologues ? À partir de quel rapport entretenu avec ce mouvement et ses... more
Le mouvement des « Gilets jaunes », surgi en France à l’automne 2018, ne pouvait
laisser la Nouvelle Revue du Travail indifférente. Que peuvent en dire les sociologues ?
À partir de quel rapport entretenu avec ce mouvement et ses participants ? Comment
étudier « à chaud » un tel mouvement ? Quelle est la place du travail dans sa
dynamique ? Cette controverse réunit une sociologue du travail (Sylvie Monchatre) un
sociologue des mouvements sociaux (Olivier Fillieule) et un historien des idées
politiques (Samuel Hayat). Elle a été composée à partir d’un premier échange
enregistré, intervenu le premier novembre 2019, entre Sylvie Monchatre et Samuel
Hayat, et animé par Paul Bouffartigue au nom de la NRT. Olivier Fillieule, y a ensuite
réagi au travers d’une contribution écrite, comportant des références bibliographiques.
laisser la Nouvelle Revue du Travail indifférente. Que peuvent en dire les sociologues ?
À partir de quel rapport entretenu avec ce mouvement et ses participants ? Comment
étudier « à chaud » un tel mouvement ? Quelle est la place du travail dans sa
dynamique ? Cette controverse réunit une sociologue du travail (Sylvie Monchatre) un
sociologue des mouvements sociaux (Olivier Fillieule) et un historien des idées
politiques (Samuel Hayat). Elle a été composée à partir d’un premier échange
enregistré, intervenu le premier novembre 2019, entre Sylvie Monchatre et Samuel
Hayat, et animé par Paul Bouffartigue au nom de la NRT. Olivier Fillieule, y a ensuite
réagi au travers d’une contribution écrite, comportant des références bibliographiques.
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Paper brief for the Institut für die Wissenschaften vom Menschen, Vienna. 08/2020
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English translation of « Quelques réflexions sur les milieux étudiants dans les dynamiques de démobilisation », European Journal of Turkish Studies [Online], URL : http://ejts.revues.org/4834
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Pensar y mirar la protesta hace un balance acerca de dónde estamos en el estudios de la protesta y cómo la estudiamos. Más allá de un simple cotejo de experiencias, se trata principalmente de presentar y debatir pistas novedosas desde... more
Pensar y mirar la protesta hace un balance acerca de dónde estamos en el estudios de la protesta y cómo la estudiamos. Más allá de un simple cotejo de experiencias, se trata principalmente de presentar y debatir pistas novedosas desde un punto de vista tanto teórico como empírico, generando una discusión con varios de los mejores especialistas mexicanos e investigadores extranjeros "cruzando el Atlántico", sobre los movimientos sociales. El pensamiento se amplifica con las miradas de Olivier Fillieule, Camille Goirand, Abilio Vergara, Marie-Laure Geoffray, Aysen Uysal, Nicolasa López-Saavedra, Michel Offerlé, Francis Mestries, Silvia Bolos, Sergio Tamayo, Ricardo Torres, Hélène Combes y Michael Voegtli, de Suiza, Francia, Turquía, Argentina y México.
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Research Interests: Political Sociology, Social Movements, Political Science, Socialization, Turkey, and 9 moreHistory of Political Activism, Student movements, Student activism in higher education, Generational Studies, Disengagement, Disengagement, deradicalisation & reintegration, Cultural and Political Activism of the 1960s and 1970s, Generational Change, and Disengagement from Terrorism
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Based on 366 biographical interviews and 284 life calendars collected from activists in five French cities in the 1960s, and as part of a collective research project that explores the consequences of their involvement in their activist,... more
Based on 366 biographical interviews and 284 life calendars collected from activists in five French cities in the 1960s, and as part of a collective research project that explores the consequences of their involvement in their activist, professional and emotional life spheres (Sombrero, 2013-2018), the authors propose here an original strategy for processing these biographical data. By combining sequence analyses, multiple correspondence analysis, multiple factor analysis and cluster analysis, they put forward a methodological proposal to better meet the theoretical requirements of an interactionist analysis in terms of career. Such a method helps to build a typology of biographical trajectories that can be considered as representative of each cluster identified.
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"DÉPRISES. LOGIQUES DU DÉSENGAGEMENT ET ÉVALUATiONS RÉTROSPECTIVES", in Olivier Fillieule, Sophie Béroud, Camille Masclet, Isabelle Sommier et collectif Sombrero (dir.), Changer le monde, changer sa vie. Enquête sur les militantes et les militants des années 68 en France, Paris, Actes Sud, 2018.more
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et... more
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vécu l’érosion des espoirs de changement politique ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
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Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et... more
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vécu l’érosion des espoirs de changement politique ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
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Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et... more
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vécu l’érosion des espoirs de changement politique ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
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Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et... more
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vécu l’érosion des espoirs de changement politique ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
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Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vécu l’érosion des espoirs de changement politique ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe.
Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
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Disengagement refers to the varied mechanisms of individual demobilization from civic or political commitment within voluntary groups (parties, unions, nongovernmental organizations, social movements). Literature that more or less... more
Disengagement refers to the varied mechanisms of individual demobilization from civic or political commitment within voluntary groups (parties, unions, nongovernmental organizations, social movements). Literature that more or less directly broaches the question of disengagement emerges from life-course sociology, especially concerning the question of the social effects of aging; from social psychology, concerning the social functioning of small groups and sociability networks; and the sociology of roles, in the Mertonian or interactionist tradition, especially in the literature on cults, divorce, and the professions, but also more recently on political activism and militancy.
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We know little about the mechanisms governing the decline of social movements and the varied forms of individual or collective demobilization that prompt this decline or end it. Yet, the logical counterpart of the initial recruitment and... more
We know little about the mechanisms governing the decline of social movements and the varied forms of individual or collective demobilization that prompt this decline or end it. Yet, the logical counterpart of the initial recruitment and mobilization processes is clearly collective demobilization and individual disengagement. In this chapter we start by discussing a plurality of phenomena ranging from individual disengagement to collective demobilization. We then turn to the related questions of the biographical consequences of commitment and of analysis of activist careers in a life-course perspective. We conclude by exploring some avenues for future research.
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We know little about the mechanisms governing the decline of social movements and the varied forms of individual or collective demobilization that prompt this decline or end it. Yet, the logical counterpart of the initial recruitment and... more
We know little about the mechanisms governing the decline of social movements and the varied forms of individual or collective demobilization that prompt this decline or end it. Yet, the logical counterpart of the initial recruitment and mobilization processes is clearly collective demobilization and individual disengagement. In this paper we start by discussing a plurality of phenomena ranging from individual disengagement to collective demobilization. We then turn to the related questions of the biographical consequences of commitment and of analysis of activist careers in a life-course perspective. We conclude by exploring some avenues for future research.
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(with Bernard Pudal), “Sociologie du militantisme. Problématisations et déplacement de sméthodes d’enquête”, in Fillieule Olivier, Eric Agrikoliansky and Isabelle Sommier (eds.), Penser les mouvement sociaux. Conflits sociaux et contestations dans les sociétés contemporaines, La Découverte, 2010. more
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Versions papier et électronique : le numéro est expédié par poste. Il est également accessible immédiatement en ligne. ... Versions papier et électronique : les numéros sont expédié par poste au fur et à mesure de leur parution. Tous les... more
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Selon quelles logiques des individus en viennent-ils à se réunir, puis à s'unir pour défendre une cause ? Derrière la question du « pourquoi » se cache en réalité toute une série d'interrogations sur les conditions favorables à... more
Selon quelles logiques des individus en viennent-ils à se réunir, puis à s'unir pour défendre une cause ? Derrière la question du « pourquoi » se cache en réalité toute une série d'interrogations sur les conditions favorables à l'émergence d'une mobilisation. Quelles en sont les conditions sociales ? Quelles en sont les motivations individuelles ? Comment s'effectue le passage de la mobilisation individuelle à la mobilisation collective ? Comment s'organise la participation effective du plus grand nombre à cette mobilisation ? Toutes ces interrogations ne peuvent trouver de réponse que dans une analyse sociologique des relations de causalité qui peuvent exister entre différents types de phénomènes sociaux, politiques, institutionnels, idéologiques, que la sociologie des mobilisations désigne sous des termes spécifiques : structure des opportunités politiques, voies microstructurales de l'engagement, mobilisation des ressources, entrepreneurs de cause, dynamique de la mobilisation, etc. Il existe en effet une vaste littérature scientifique sur l'action collective, dont l'une des faiblesses est de s'être précisément focalisée sur la recherche du « pourquoi », au détriment d'une réflexion sur le « comment » des mobilisations.
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Research Interests: Political Sociology, Social Movement, Political Science, Social Movements (History), Symbolic Interaction, and 6 moreSocial Movements (Political Science), Activism, Symbolic Interactionism, Sociological theory/analysis, qualitative research methods, social anthropology, political sociology, social movements, democratization, State-society relations, civil society role in developing countries, National and Social Movements, and Social Movements/Civil Society
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O. Fillieule, A. Clémence, Représentation temporelle de l’espace militant au moyen d’une approche multidimensionnelle d’une base de données d’événements protestataires. L’exemple des manifestations dans les Bouches du Rhône, 1966-1982, 13ÈME CONGRÈS DE L’AFSP 22 au 24 juin 2015, Aix-en-Provencemore
Temporal figuration of a space of contention based on a multidimensional scaling analysis of a protest event database. Bouches-du-Rhône-France, 1966-1982. Based on a multidimensional scaling analysis of a protest events database, the... more
Temporal figuration of a space of contention based on a multidimensional scaling analysis of a protest event database. Bouches-du-Rhône-France, 1966-1982.
Based on a multidimensional scaling analysis of a protest events database, the paper aims at describing how a space of contention did structure in the wake of 1968 in Marseille, and evolved subsequently till the beginning of the 1980’. To do that, we have recourse to a systematic reading and coding of administrative archives (intelligence services reports, police reports on demonstrations and social conflicts) that has been conducted in the framework of a collective research project financed by the National Agency for research (http://www.unil.ch/files/live//sites/iepi/files/shared/crapul/SOMBRERO_WEBPAGE.pdf), projet SOMBRERO. Analysis allows us to show how contentious politics as well as alliances between protest groups evolved over time at the local level, depending among other factors on changing claims. We present the structure and the temporal development of the relations between the groups organizing the demonstrations. We also show how some characteristics of the movements (e.g., kind of claims, violence) are associated with the structure and its evolution. Finally, we offer a discussion on advantages and limitations of the data and the analysis we used to build structural and temporalized spaces of contention.
Based on a multidimensional scaling analysis of a protest events database, the paper aims at describing how a space of contention did structure in the wake of 1968 in Marseille, and evolved subsequently till the beginning of the 1980’. To do that, we have recourse to a systematic reading and coding of administrative archives (intelligence services reports, police reports on demonstrations and social conflicts) that has been conducted in the framework of a collective research project financed by the National Agency for research (http://www.unil.ch/files/live//sites/iepi/files/shared/crapul/SOMBRERO_WEBPAGE.pdf), projet SOMBRERO. Analysis allows us to show how contentious politics as well as alliances between protest groups evolved over time at the local level, depending among other factors on changing claims. We present the structure and the temporal development of the relations between the groups organizing the demonstrations. We also show how some characteristics of the movements (e.g., kind of claims, violence) are associated with the structure and its evolution. Finally, we offer a discussion on advantages and limitations of the data and the analysis we used to build structural and temporalized spaces of contention.
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Plus ça change, moins ça change - Demonstrations in France During the Ninetteen-Eighties. DSpace/Manakin Repository. ...
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In that paper we address the multiple effects on LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire, a French trotskyst revolutionnary party) of the emergence of feminist and homosexual claims and struggles. We want to explore if the irruption of new... more
In that paper we address the multiple effects on LCR (Ligue Communiste Révolutionnaire, a French trotskyst revolutionnary party) of the emergence of feminist and homosexual claims and struggles. We want to explore if the irruption of new ideas put forward by feminist women and homosexuals did provoke a not so silent revolution within the party, generating internal debates around the divide between the politicization of intimacy and sexuality, the unequal division of activist work at all levels, etc. The answer is clearly no.
First, we explore the process of unveiling of the oppression of women and homosexuals in the party and the effects it had at a meso level on the party organization (creation of the National Commission homosexuality - CNH, in 1977), on strategic choices, and even more subtly on inner conflicts and power relations. To do this we use several types of data: a systematic analysis of the party press (Rouge, 1977-1983);, and above all systematic analysis of personal archives of two founding members of the CNH. These unpublished archives, that were recently opened to us, contain handwritten notes of meetings of the CNH, exchanges of letters, original typescripts.
Second, we explore at a life-course micro level, how the activists involved in the struggle for feminist and homosexual agenda within the party did experience alienation in LCR, hence their subsequent life course. To do this we have recourse to in-depth interviews with activists who have been involved in the CNH, but also in feminist groups, gay liberation groups (Groupes de Libération Homosexuelle), gay umbrella organizations (CUHAR, FLAG) and underground press (Masques).
First, we explore the process of unveiling of the oppression of women and homosexuals in the party and the effects it had at a meso level on the party organization (creation of the National Commission homosexuality - CNH, in 1977), on strategic choices, and even more subtly on inner conflicts and power relations. To do this we use several types of data: a systematic analysis of the party press (Rouge, 1977-1983);, and above all systematic analysis of personal archives of two founding members of the CNH. These unpublished archives, that were recently opened to us, contain handwritten notes of meetings of the CNH, exchanges of letters, original typescripts.
Second, we explore at a life-course micro level, how the activists involved in the struggle for feminist and homosexual agenda within the party did experience alienation in LCR, hence their subsequent life course. To do this we have recourse to in-depth interviews with activists who have been involved in the CNH, but also in feminist groups, gay liberation groups (Groupes de Libération Homosexuelle), gay umbrella organizations (CUHAR, FLAG) and underground press (Masques).
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In France, participation in vaccine trials is necessarily a personal act that is not intended to be made public. It does not involve any direct act of solidarity nor does it require any protest or demanding behavior. On the contrary, it... more
In France, participation in vaccine trials is necessarily a personal act that is not intended to be made public. It does not involve any direct act of solidarity nor does it require any protest or demanding behavior. On the contrary, it requires unconditional compliance with the research protocols. However, it is a form of individual commitment, which is part of a range of social motives that determine the various forms of voluntary involvement in the fight against AIDS: financial donations, voluntary work in associ-ations, political activism, etc. In this study, we use the application letters of the people who responded to the annual recruitment campaigns launched by the Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les Hépatites (ANRS) to take part as volunteers in vaccine trials related to the fight against HIV. At the end of a selection process, a certain number of people were recruited every year between 1991 and 2001 and included in a “volunteer network” [The application materials were anonymized by the ANRS before they were sent to us. The network is defined as a group of volunteers (based on the model of blood and bone marrow donors) who have direct contact with the researchers in the form of a partnership and not the classic relationship of therapeutic dependence, are aware of the absence of any direct benefit and of the risks involved, are informed regularly about changes in research, and have the possibility to get to know each other during annual meetings and to share their experiences, hopes, and any disappointments. Selection was performed in a general manner for the purpose of inclusion in the “network” and not for a particular trial. The uniqueness of the network facilitates the distribution of volunteers between trials for the varying needs of the protocols while reinforcing a sense of integration intended to maintain their motivation.]. In addition to the application materials, we add a series of informational interviews with several people in charge of recruitment for the decade studied, as well as about a dozen biographical interviews with volunteers included in the network [The data were made available as part of a research project of the ANRS (2003), transformations des logiques de l’engagement dans la lutte contre le sida: motifs, facteurs et conséquences biographiques de l’engagement dans les essais vaccinaux, (Transformations in the basis of commitment in the fight against AIDS: reasons, factors, and biographical consequences of engagement in vaccine trials), in which Philippe Blanchard and Anne Marijnen collaborated for some of the statistics, informational nterviews with recruiters, and life histories of a group of volunteers. Véronique Doré and Yves Souteyrand, through their efforts, were able to remove all obstacles to the collection and processing of information. For this, we thank them warmly. This article was taken from a lecture given during a study day on June 12, 2015, in cooperation with the Vaccine Research Institute, entitled Du recrutement pour à l’engagement dans la recherche: Interactions et médiations constitutives des recherches en prévention contre le VIH au Nord (Recruitment for engagement in research: interactions and mediations in research on the prevention of HIV in Western Countries). It also benefited from the comments of participants.]. The research consisted of an exploration of 2 connected aspects: the rationale behind voluntary engagement (the act of submitting an application) and the rationale underlying the recruitment (the work involved in the selection process of people by the ANRS). In most studies, the determinants of engagement are identified based on an analysis of the attributes of the selected volunteers but without showing whether these attributes distinguish them from applicants who were not selected. In addition, “motivations” for engagement are usually collected a posteriori. In this case, the corpus of initial application letters offers the possibility of comparing one population of applicants with the people who were eventually included in the network and distinguishing those who dropped out or refused to be included.
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Un maintien de l'ordre à la dérive Brutalisation et illégalismes dans la gestion des manifestations françaises Olivier Fillieule Apparue autour du mouvement contre la loi Travail en 2016, déployée contre les « Gilets jaunes » en 2018-2019... more
Un maintien de l'ordre à la dérive Brutalisation et illégalismes dans la gestion des manifestations françaises Olivier Fillieule Apparue autour du mouvement contre la loi Travail en 2016, déployée contre les « Gilets jaunes » en 2018-2019 et gravée dans le marbre du schéma national de maintien de l'ordre de 2020 (SNMO), la brutalisation des interventions est aujourd'hui au coeur de la stratégie française de maintien de l'ordre. Si, dans les premières semaines du mouvement d'opposition à la réforme des retraites, une consigne de retenue et de modération a prévalu, pour éviter que l'embrasement de la rue ne vienne contredire l'adoption en force du projet gouvernemental, la parenthèse se referme dès après l'adoption du projet. S'opère alors un retour aux fondamentaux d'une stratégie brutale. Au point même que les recommandations émises par le SNMO se voient rangées au magasin des accessoires. La consigne est claire : empêcher tout phénomène d'occupation durable de la voie publique (la zadisation en langage policier), dissuader les citoyens de manifester en haussant le niveau de violence des interventions, impacter sans retenue les petits groupes radicalisés pour lesquels le seul défilé de rue ne suffit plus à se faire entendre.
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Tandis qu'en France, la police tenue pour coupable d'acharnement appelle à un rassemblement contre la « haine anti-flics », en Allemagne, en Suède, en Suisse, l'interaction entre police et manifestants se distingue par la maîtrise et le... more
Tandis qu'en France, la police tenue pour coupable d'acharnement appelle à un rassemblement contre la « haine anti-flics », en Allemagne, en Suède, en Suisse, l'interaction entre police et manifestants se distingue par la maîtrise et le dialogue. La police française résiste aux nouveaux modèles de maintien de l'ordre, articulés autour de la notion de désescalade. O. Fillieule et F. Jobard expliquent les raisons de ce retranchement doctrinal. « De toutes les manifestations du pouvoir, celle qui impressionne le plus les hommes, c'est la retenue » Thucydide Quelques jours après la tenue d'une manifestation à Paris contre la « haine anti-flics » appelée par diverses organisations syndicales de police, il nous a semblé que le décalage comparatif pourrait éclairer la compréhension de ce que l'on appelle en France le « maintien de l'ordre », c'est-à-dire la gestion des foules (protestataires, sportives ou festives) par les forces de police et de gendarmerie 1. La désescalade à l'allemande Qu'en est-il ailleurs de la violence contestataire et de l'hostilité aux policiers ? Voyons le weekend du 1 er mai en Allemagne. Depuis le milieu des années 1980, le Premier Mai est l'occasion déclarée par divers groupes anarchistes, autonomes et anti-fascistes, d'une confrontation violente avec la police (projectiles, cocktails molotov, tirs de mortier, fusées diverses interdites en Allemagne mais achetées en République tchèque ou en Pologne) 2. Cette année, un important dispositif était déployé dans les lieux habituels de confrontation, mais l'imposant cortège policier, et une politique habile de « désescalade » (nous y reviendrons), ont tenu les hostilités à un niveau très bas. Dans le même temps cependant se tenait à Stuttgart le congrès du parti de droite radicale Alternative für Deutschland (AfD). Dans la ville, « 800 à 900 autonomes gauchistes violents » (expression de la police locale), protégés dans un cortège de 4000 manifestants, s'en sont pris à la police tandis que 1500 autres ont tenté par la violence d'empêcher les membres de la AfD de rejoindre le lieu du congrès. 500 protestataires ont été interpellés, et des arrêts de travail ont été constatés chez 3 policiers. Pendant ce temps, à Zwickau, en Saxe, haut lieu des manifestations Pegida, le ministre SPD de la Justice, Heiko 1 Ce texte développe une tribune publiée dans Le Monde les 7-8 mai 2016. 2 Ces images d'archives pourront convaincre du sérieux des confrontations : http://www.umbruch-bildarchiv.de/bildarchiv/ereignis/010501berlin.html. youtube regorge de vidéos des affrontements avec les polices allemandes, notamment lors des « Premier Mai révolutionnaires », les « Chaos Tagen » de Hanovre et les mouvements de squat de la fin des années 1970 au début des années 2000…
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Policing Protest in France and Italy: From Intimidation to Cooperation? Donatella delta Porta, Olivier Fillieule, and Herbert Reiter One important aspect of state response to protest is the policing of protest, which we define as the... more
Policing Protest in France and Italy: From Intimidation to Cooperation? Donatella delta Porta, Olivier Fillieule, and Herbert Reiter One important aspect of state response to protest is the policing of protest, which we define as the police management of protest events. This response ...
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Réalisée par une équipe de chercheurs entre décembre 2018 et juin 2021 et conduite avec la participation de la police et de la gendarmerie nationales, l’étude interroge le modèle français de maintien de l’ordre et sa « vision... more
Réalisée par une équipe de chercheurs entre décembre 2018 et juin 2021 et conduite avec la participation de la police et de la gendarmerie nationales, l’étude interroge le modèle français de maintien de l’ordre et sa « vision confrontationnelle ».
Les travaux se sont organisés autour de trois thèmes : l’analyse des dynamiques de la violence au sein des manifestations, le cadre juridique des manifestations, les outils du maintien de l’ordre.
Après un retour historique sur la construction de la doctrine du maintien de l’ordre et le processus de modération de la force publique, les chercheurs font le constat que, si les manifestations constituent en France une « forme particulière d’expression constitutive de la démocratie qui ne saurait être interdite ou réprimée que sous des conditions bien particulières », elles n’ont pourtant fait que tardivement l’objet d’un cadre législatif, lequel a été appelé à évoluer avec le contexte lié au terrorisme et l’évolution des dynamiques protestataires.
Réalisée moins d’un an après les manifestations des gilets jaunes, l’étude détaille la chaine de commandement et l’organisation des forces de l’ordre. Les chercheurs soulignent en particulier les difficultés créées par le recours aux forces locales de sécurité « habituées aux interpellations individuelles » et insuffisamment formées aux situations de maintien de l’ordre « visant la mise à distance des foules ». Les chercheurs constatent une « inadéquation se traduisant souvent par la mise en danger des manifestants ».
Revenant aussi sur l’enjeu du traitement médiatique des manifestations, stratégique pour les manifestants comme, de plus en plus, pour les forces de l’ordre, l’étude fait état d’une « dangereuse tentation du face à face » et s’attarde sur la « judiciarisation du maintien de l’ordre », véritable « rupture de paradigme » aux multiples effets.
L’étude évoque enfin le modèle belge de la gestion négociée de l’espace public, exemple le plus abouti de police de la facilitation qui a fait le choix de privilégier l’accompagnement des manifestations sur le contrôle des foules.
Au titre de sa mission de promotion de l’égalité et de l’accès aux droits, le Défenseur des droits conduit des activités d’études et de recherche afin de nourrir la réflexion et le débat public dans ses domaines de compétence.
Dans ce cadre, la présente étude apporte un éclairage particulièrement utile sur plusieurs recommandations portées par le Défenseur des droits depuis plusieurs années, notamment la nécessité de recentrer le maintien de l’ordre sur sa mission de prévention et d’accompagnement des manifestations, de développer le dialogue et la concertation, condition d’un rapprochement dans les relations police population et de renforcer la formation initiale et continue des forces chargées de l’ordre public.
Les travaux se sont organisés autour de trois thèmes : l’analyse des dynamiques de la violence au sein des manifestations, le cadre juridique des manifestations, les outils du maintien de l’ordre.
Après un retour historique sur la construction de la doctrine du maintien de l’ordre et le processus de modération de la force publique, les chercheurs font le constat que, si les manifestations constituent en France une « forme particulière d’expression constitutive de la démocratie qui ne saurait être interdite ou réprimée que sous des conditions bien particulières », elles n’ont pourtant fait que tardivement l’objet d’un cadre législatif, lequel a été appelé à évoluer avec le contexte lié au terrorisme et l’évolution des dynamiques protestataires.
Réalisée moins d’un an après les manifestations des gilets jaunes, l’étude détaille la chaine de commandement et l’organisation des forces de l’ordre. Les chercheurs soulignent en particulier les difficultés créées par le recours aux forces locales de sécurité « habituées aux interpellations individuelles » et insuffisamment formées aux situations de maintien de l’ordre « visant la mise à distance des foules ». Les chercheurs constatent une « inadéquation se traduisant souvent par la mise en danger des manifestants ».
Revenant aussi sur l’enjeu du traitement médiatique des manifestations, stratégique pour les manifestants comme, de plus en plus, pour les forces de l’ordre, l’étude fait état d’une « dangereuse tentation du face à face » et s’attarde sur la « judiciarisation du maintien de l’ordre », véritable « rupture de paradigme » aux multiples effets.
L’étude évoque enfin le modèle belge de la gestion négociée de l’espace public, exemple le plus abouti de police de la facilitation qui a fait le choix de privilégier l’accompagnement des manifestations sur le contrôle des foules.
Au titre de sa mission de promotion de l’égalité et de l’accès aux droits, le Défenseur des droits conduit des activités d’études et de recherche afin de nourrir la réflexion et le débat public dans ses domaines de compétence.
Dans ce cadre, la présente étude apporte un éclairage particulièrement utile sur plusieurs recommandations portées par le Défenseur des droits depuis plusieurs années, notamment la nécessité de recentrer le maintien de l’ordre sur sa mission de prévention et d’accompagnement des manifestations, de développer le dialogue et la concertation, condition d’un rapprochement dans les relations police population et de renforcer la formation initiale et continue des forces chargées de l’ordre public.
This ambitious project aims at identifying individuals who were activists in the 1970s (from immediately after 1968 up to 1981) in three movement families (the feminist movement, workers’ unions and extreme-leftist organizations) and in... more
This ambitious project aims at identifying individuals who were activists in the 1970s (from immediately after 1968 up to 1981) in three movement families (the feminist movement, workers’ unions and extreme-leftist organizations) and in five urban locations (Marseille, Lyon, Lille, Rennes, Nantes). 500 life histories, associated to “sequence analysis” of life calendars (Fillieule, Blanchard 2013) will allow us to reconstruct these people’s life course in order to determine the biographical consequences of their involvement. For this, we have recourse to a process and multi level approach of activist trajectories, based on an interactionist and configurational approach of life-course, what we call, drawing directly on the work of E. Hughes and H. Becker, but also on H. Gerth and C. Wright Mills, or A. Strauss, a sociology of « Activist careers » (Fillieule 2001 ; 2010). Such an approach allows us to articulate micro (idiosyncrasies) meso (secondary socialization through commitment) and macro (local and national contexts) levels of analysis in order to make sense of individual trajectories.
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For about fifteen years now, so-called leaderless movements, often stemming from appeals via social networks and having recourse to lasting or episodic occupations of public spaces have flourished. This has had the effect of calling into... more
For about fifteen years now, so-called leaderless movements, often stemming from appeals via social networks and having recourse to lasting or episodic occupations of public spaces have flourished. This has had the effect of calling into question the usual toolkit used by social movement scholars to study them. More precisely, it is a question of which levels, dimensions and units of analysis are relevant, especially when it comes to describe movements’ social base and worldviews. In this paper, based on a localized and a long-term collective undertaking, begun from the very beginning of the Yellow Vests movement in November 2018, we discuss those shortcomings and suggest avenues for analysis. We rely on three sets of data in a concomitant manner: life history calendars, social media data (mainly Facebook) and field research (participant observation and biographical interviews). By considering time and place as key variables, we offer an innovative way to describe how the YVs moveme...
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Pensar y mirar la protesta hace un balance acerca de dónde estamos en el estudios de la protesta y cómo la estudiamos. Más allá de un simple cotejo de experiencias, se trata principalmente de presentar y debatir pistas novedosas desde un... more
Pensar y mirar la protesta hace un balance acerca de dónde estamos en el estudios de la protesta y cómo la estudiamos. Más allá de un simple cotejo de experiencias, se trata principalmente de presentar y debatir pistas novedosas desde un punto de vista tanto teórico como empírico, generando una discusión con varios de los mejores especialistas mexicanos e investigadores extranjeros "cruzando el Atlántico", sobre los movimientos sociales. El pensamiento se amplifica con las miradas de Olivier Fillieule, Camille Goirand, Abilio Vergara, Marie-Laure Geoffray, Aysen Uysal, Nicolasa López-Saavedra, Michel Offerlé, Francis Mestries, Silvia Bolos, Sergio Tamayo, Ricardo Torres, Hélène Combes y Michael Voegtli, de Suiza, Francia, Turquía, Argentina y México.
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Sefsafa publisher (avec l'Arab Reform Initiative). Arab edition coordinated by Dina El Khawaga, translation by Omar El Shafei.
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L'orientation theorique de cette these nous a conduit a une reappreciation de la place centrale de l'acteur telle qu'elle est definie par la mobilisation des ressources. Dans notre optique, l'individu en vient a agir... more
L'orientation theorique de cette these nous a conduit a une reappreciation de la place centrale de l'acteur telle qu'elle est definie par la mobilisation des ressources. Dans notre optique, l'individu en vient a agir collectivement en fonction de perceptions differenciees de la realite sociale et sous la contrainte de positions structurelles qui conduisent a des experiences specifiques. Il n'est des lors pas possible de reduire l'analyse aux facteurs structuraux generateurs de mobilisation (de la frustration aux changements post-materialistes), ni aux facteurs generateurs de ressources. Dans la premiere partie, on cherche a etablir des liens conceptuels entre les niveaux macro-sociologique et micro-sociologique de l'analyse, par la prise en compte des identites collectives et par une reinterpretation dynamique des facteurs structurels determinant la naissance et le succes des mouvements sociaux. Les mouvements sociaux y sont analyses comme des elements en...
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Aujourd'hui la PEA est devenue la méthode la plus employée dans le champ des études de mobilisation. Toutefois, il est frappant que les limites, nombreuses, de cette méthode, demeurent peu explorées, malgré une abondante littérature... more
Aujourd'hui la PEA est devenue la méthode la plus employée dans le champ des études de mobilisation. Toutefois, il est frappant que les limites, nombreuses, de cette méthode, demeurent peu explorées, malgré une abondante littérature critique. C'est à ces questions des biais propres aux sources de presse dans le cadre de la PEA et aux moyens de les explorer que ce working paper se consacre. Nous commencerons par montrer, en deux temps, comment la question de la systématicité gagne à être explorée à partir d'enquêtes qualitatives, en nous appuyant sur un travail inédit mené naguère auprès du journal Le Monde, dans le cadre d'une recherche collective sur les transformations de l'activisme environnemental en Europe, dont les données seront comparées avec des sources de police, le dépouillement des dépêches de l'Agence France-Presse sur six mois, et surtout une série d'interviews avec des journalistes spécialisés dans l'environnement. L'on revient dans...
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This article stems from a rather rare fact : within a few years, the most important Swiss trade union, unia, managed to reach a high feminization rate of its management and political personnel, whereas 80% of its members are men. We will... more
This article stems from a rather rare fact : within a few years, the most important Swiss trade union, unia, managed to reach a high feminization rate of its management and political personnel, whereas 80% of its members are men. We will first show, based on objective data, that the voluntary quota policy, fostered by the necessity to develop the feminized part of the service sector, as well as the professionalization of the trade unionist profession, explain this success. On the basis of biographical interviews among male and female trade union secretaries, we then show that the forced feminization of the trade union also generated counter-productive effects : high turnover of female staff, burn-outs, stigmatization of the « quota woman », sexism, difficulties to conciliate private life and professional life mark female careers at unia. We therefore underline the limits of a willful feminization policy if it is not accompanied by profound changes in the organizational structure of ...
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Reflexion sur le militantisme et ses retributions qui pose la question de l’actualisation des apports de cette sociologie politique et s'interroge sur la maniere de la renouveler.
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Cinquante ans apres Mai 1968, que sont les militants devenus ? Apres avoir jete toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une revolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et... more
Cinquante ans apres Mai 1968, que sont les militants devenus ? Apres avoir jete toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une revolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vecu l’erosion des espoirs de changement politique ? La force de ce livre tient a un triple deplacement du regard -de Paris aux regions, des tetes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "annees 68" (1966-1983)-, autant qu'a la richesse du materiau recueilli : un depouillement d'archives inexplorees, comme les documents declassifies des Renseignements generaux et des centaines de recits de vie menes a Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes aupres de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement feministe. Cette mosaique d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressio...
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Activists Forever examines the personal consequences of activism, a topic that had passed under the radar of research, and triggers now a renewed attention among scholars and the broader audience of people interested in social movements.... more
Activists Forever examines the personal consequences of activism, a topic that had passed under the radar of research, and triggers now a renewed attention among scholars and the broader audience of people interested in social movements. It focusses on the impact of social movements on the life-course of movement participants. While revolution may finally appear as an unreachable goal, the impact of activists on social change remains indisputable. In the workplace, civil society or private relations they experienced new behaviors that spreaded among the population in general. The volume makes a significant contribution to research on social movement outcomes by achieving three aims: theoretically, by showing the importance of hitherto undervalued topics in the study of social movements outcomes; methodologically, by expanding the scientific boundaries of this research field through an interdisciplinary approach and new methods of analysis; and substantially, by providing new empirical evidence about social movement outcomes worldwide.
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À partir du constat selon lequel la définition de ce qu’il faut entendre par mouvements sociaux ne fait pas l’objet d’un consensus dans la littérature, l’auteur pose la question du périmètre de la sociologie des mobilisations et, partant,... more
À partir du constat selon lequel la définition de ce qu’il faut entendre par mouvements sociaux ne fait pas l’objet d’un consensus dans la littérature, l’auteur pose la question du périmètre de la sociologie des mobilisations et, partant, la question de l’objet pour cette sous-discipline. Le but visé n’est pas de proposer une nouvelle définition des mouvements sociaux, mais plutôt de proposer un petit exercice de vigilance épistémologique consistant à montrer comment les définitions utilisées peuvent générer tout un ensemble d’angles morts. Après un rappel succinct de l’état du champ sur cette question de la définition des mouvements sociaux, cet essai s’organise autour de trois interrogations. D’une part, les mouvements sociaux peuvent-ils se définir par leur orientation vers le changement et, si oui, de quel changement s’agit-il ? D’autre part, peut-on définir les mouvements sociaux par les acteurs qui les portent et, si oui, quels types d’acteurs faut-il retenir ? Enfin, peut-on ...
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« How to see? Where to see from? What limits to vision? What to see for? Whom to see with? Who gets to have more than one point of view? Who gets blinded? Who wears blinders? Who interprets the visual field? What other sensory powers do... more
« How to see? Where to see from? What limits to vision? What to see for? Whom to see with? Who gets to have more than one point of view? Who gets blinded? Who wears blinders? Who interprets the visual field? What other sensory powers do we wish to cultivate besides vision? »Donna Haraway (1988, p. 588). L’idee de ce dossier est nee, une fois n’est pas coutume, d’une experience pedagogique. Depuis 2009, le master en sciences politiques de l’Universite de Lausanne s’est dote d’une initiation au...
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Cet ouvrage, issu d'un colloque universitaire organise a Paris par le GERMM (Groupe d'etudes et de recherches sur les mutations du militantisme) et l'Association francaise de science politique, est le complement indispensable... more
Cet ouvrage, issu d'un colloque universitaire organise a Paris par le GERMM (Groupe d'etudes et de recherches sur les mutations du militantisme) et l'Association francaise de science politique, est le complement indispensable du livre Radiographie du mouvement altermondialiste. Comme son sous-titre l'indique, la plupart des contributeurs se sont efforces d'eclairer les demarches militantes actuelles en remontant dans le passe. Ainsi, l'engagement de certains paysans dans le mouvement altermondialiste vient de loin. Des les annees 1930, une organisation comme la Jeunesse catholique chretienne (JAC), "veritable universite populaire", permettait aux agriculteurs qu'elle influencait de "prendre conscience du monde"" (Francois Purseigle, "Le monde paysan et les sources chretiennes de la solidarite internationale"). Apres la guerre, les dominicains de la revue Economie et Humanisme poursuivent dans cette direction. Dans les an...
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Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et... more
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vécu l’érosion des espoirs de changement politique ? La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe. Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
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Starting from the mid nineties, the fight against Aids has faced a tremendous demobilisation, due to the after effect of its substantial growth during the eighties, along with therapeutic progresses (development of HAART). Voluntary... more
Starting from the mid nineties, the fight against Aids has faced a tremendous demobilisation, due to the after effect of its substantial growth during the eighties, along with therapeutic progresses (development of HAART). Voluntary groups have experienced a dramatic decrease in terms of resources and constituency. In such a depressed context, it is particularly important to investigate the rationale underlying volunteering to preventive HIV vaccine trials in order to secure the engagement of new volunteers in the years to come and to assure better recruitment.
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et... more
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vécu l’érosion des espoirs de changement politique ? La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe. Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
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The Policing of Mass Demonstration in Contemporary Democracies, Policing Protest in the United States: From the 1960s to the 1990s. DSpace/Manakin Repository. ...
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et... more
Cinquante ans après Mai 1968, que sont les militants devenus ? Après avoir jeté toutes leurs forces dans la bataille, cru souvent en l’imminence d’une révolution, suspendu longtemps leurs investissements scolaires, professionnels et parfois affectifs pour "faire l’histoire", comment ont-ils vécu l’érosion des espoirs de changement politique ? La force de ce livre tient à un triple déplacement du regard -de Paris aux régions, des têtes d'affiches aux militants ordinaires, de la crise de mai aux "années 68" (1966-1983)-, autant qu'à la richesse du matériau recueilli : un dépouillement d'archives inexplorées, comme les documents déclassifiés des Renseignements généraux et des centaines de récits de vie menés à Lille, Lyon, Marseille, Nantes et Rennes auprès de militants des syndicats ouvriers, des gauches alternatives et du mouvement féministe. Cette mosaïque d’histoires de vie constitue la chair de ce livre et permet de brosser un portrait non impressionniste des soixante-huitards, de leur carrière professionnelle, de leur vie affective, de la continuité de leurs engagements et de leurs convictions, apportant des réponses enfin étayées aux questions suivantes : la vie des soixante-huitards a-t-elle été bouleversée ou simplement infléchie par le militantisme corps et âme des années 1970 ? En ont-ils tiré profit ou le déclassement social en fut-il le prix à payer ? Face aux convictions politiques d’antan, les militants font-ils figure d’apostats ou sont-ils toujours ancrés dans un rapport critique au monde social ? Peut-on dire qu’il existe une génération 68 ou n’est-ce qu’un mythe recouvrant d’un voile épais une hétérogénéité plus grande qu’on ne l’imaginait ?
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Street demonstrations have received the lion's share of scholarly attention to collective action. This article starts by returning to this research in order to raise some methodological questions about how to collect data on... more
Street demonstrations have received the lion's share of scholarly attention to collective action. This article starts by returning to this research in order to raise some methodological questions about how to collect data on demonstrations and on the validity of the subsequent results. Next, based on my own research on demonstrations, I suggest some questions that deserve to be analyzed. In particular, I argue that we should work more on the psychological effects of participation in demonstrations. One potential line of investigation would be to more systematically explore the socializing effects of political events. Indeed, vivid political events should be important catalysts because they can have significant effects. Events may have an impact at any age but socializing effects will differ based on one's position in the life cycle, from conversion for younger participants to substantiation for older participants. I hypothesize, in line with Mannheim's (1952) "impre...
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The article traces the way AIDS activism, and more largely the homosexual movement, have been progressively supported and funded by the State in France. If the State is most often viewed as a target of protest movements, some research... more
The article traces the way AIDS activism, and more largely the homosexual movement, have been progressively supported and funded by the State in France. If the State is most often viewed as a target of protest movements, some research focuses on how state interventions may contribute not only to the development and success of voluntary groups but also constrain their room to maneuver, pushing them to soften their claims, their identities and their repertoires of action. The authors also address a less often explored dimension of the effect of State funding, that is, how, in the case under study, it has contributed to shaping the social and legal forms of same-sex politics and coproduced social norms of contemporary homosexuality. State funding is viewed less as a factor of transformation of movements, in its effects of acting as a brake on or a facilitator of action by mobilized groups, and more in the way it has become involved in a process of coproduction of social norms along wit...
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In France, participation in vaccine trials is necessarily a personal act that is not intended to be made public. It does not involve any direct act of solidarity nor does it require any protest or demanding behavior. On the contrary, it... more
In France, participation in vaccine trials is necessarily a personal act that is not intended to be made public. It does not involve any direct act of solidarity nor does it require any protest or demanding behavior. On the contrary, it requires unconditional compliance with the research protocols. However, it is a form of individual commitment, which is part of a range of social motives that determine the various forms of voluntary involvement in the fight against AIDS: financial donations, voluntary work in associations, political activism, etc. In this study, we use the application letters of the people who responded to the annual recruitment campaigns launched by the Agence Nationale de Recherche sur le Sida et les Hépatites (ANRS) to take part as volunteers in vaccine trials related to the fight against HIV. At the end of a selection process, a certain number of people were recruited every year between 1991 and 2001 and included in a "volunteer network" [The applicati...