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L'AAC n'est plus valable, mais si vous êtes tombé.e sur ce document en cherchant le numéro d'Atelier de traduction en question, vous le trouverez - ainsi que tous les autres numéros de la revue - à cette adresse: https://atelierdetraduction.usv.ro/archives/ Bonne lecture! Ce numéro double d'Atelier de traduction se concentrera sur le croisement entre deux concepts apparemment assez éloignés, la traduction d'un côté et l'écologie de l'autre. Ce dernier terme, en particulier, se prête à confusion, puisque, s'il définit à l'origine la science qui étudie les relations entre les êtres vivants et le milieu dans lequel ils vivent (« écologie scientifique »), il est de plus en plus utilisé pour désigner les différents mouvements qui insistent sur l'importance de la protection de l'environnement (« écologie politique »). Les deux points de vue pourront être abordés. Date-limite pour l'evoi des articles: le 1er mars 2020.
Eco-graphies : Ecologie et littératures pour la jeunesse
Écocritique comparée des littératures pour la jeunesse2018 •
Alors que la nature a toujours eu bonne presse dans les livres pour enfants et pour adolescents, une préoccupation, voire un sentiment d’urgence, s’immisce, dès la seconde moitié du XXe siècle, dans les écrits et les images représentant animaux, végétaux et environnements à destination des jeunes lecteurs. Loin de simplifier la pensée écologique, des auteurs rendent sensible la complexité de l’interaction entre l’humain et la nature en créant des images, en inventant des histoires et en réinventant les formes pour les raconter. Qu’apporte cette littérature à la jeunesse ? N’est-elle là que pour transmettre le fameux message « écolo » de l’adulte à ceux qui grandissent ?
2019 •
La présente étude a pour objectif de mettre en évidence les multiples perspectives que la littérature contemporaine québécoise offre sur la nature et les problématiques environnementales. Si le Québec fait figure de proue de la recherche scientifique en écologie, notamment à travers les travaux de Pierre Dansereau dès les années 1930, force est de constater que les discours dominants sur l’avenir incertain de notre environnement n’arrivent plus à interpeller, au Québec comme ailleurs. Plusieurs vecteurs alternatifs semblent pourtant prendre le relai, notamment certaines oeuvres littéraires québécoises qui prennent en charge ce discours par le biais de l’imaginaire et confèrent un souffle nouveau à cette inquiétude à la fois personnelle et universelle. Basée sur les théories émergentes en écopoétique, cette thèse analyse les mécanismes de mise en récit de la nature et des problématiques environnementales qui semblent poindre dans un faisceau d’oeuvres littéraires québécoises contemporaines.
Depuis son émergence au début des années 1990, un ardent débat prend place au sein de l'écocritique quant à la capacité de la littérature à référer au monde. D'une part, les tenants d'un néoréalisme se contentent d'envisager la représentation du monde selon les préceptes flous de la mimésis ; de l'autre, les défenseurs du poststructuralisme soutiennent que la disjonction entre nature et culture est irrémédiable. Une voie mitoyenne avancée par Lawrence Buell suscite l'adhésion depuis le milieu des années 2000, entre la reconnaissance des catégories culturellement construites, qui orientent notre rapport à l'environnement, et l'acceptation d'une certaine capacité de la littérature à référer au monde. Mais cette posture de compromis, qui mise sur un principe dialectique vague et indéterminé, ne permet pas de constituer un modèle théorique solide capable de conférer à l'écocritique une compétence particulière et distincte pour aborder la littérature. L'écocritique doit désormais engager un réel dialogue entre écologie et théorie littéraire pour dépasser les apories de ses modèles repré-sentationnels. Cet article examine les solutions théoriques qu'offre l'écosémiotique à l'impasse actuelle en écocritique. En s'appuyant sur la conception du signe de Charles S. Peirce et la théorie de l'Umwelt de Jakob von Uexküll, l'écosémiotique met en valeur le rapport de continuité qui existe entre la culture et la nature. Il est suggéré de reprendre à l'écosémiotique ses bases théoriques pour fonder un modèle représentationnel continuiste en écocritique. Résumé
Atelier de traduction, « Avez-vous dit culturel ? II, Destination Beyrouth »
Deux limites culturelles à la traduction : L’intertextualité et l’idiomatisme2017 •
What are the limits of translatability? They are embedded in culture, stemming from intertextuality and idiomaticity. In the first part of the article, through various examples, I discuss the problem of translating texts that develop intertextual semiotic strategies: how intertextuality can be preserved in spite of idiomaticity, or compensated if lost, and whether it is intertextuality or a specific intertext that is lost in translation. In a second part, I delve further into the problem of translating texts based on idiomaticity: how meaning can be preserved in spite of idiomaticity, how the loss can be compensated, and why in certain cases all we can do is to appreciate the untranslatability of such texts. Quelles sont les limites de la traduction ? Il y a celles de telle traduction, celles de tel traducteur, celles de l’état du savoir sur une langue, mais il y a des limites plus essentielles à la traduction elle-même : des références culturelles qui se perdent quand on passe d’une langue à une autre ; des particularités linguistiques sur lesquelles reposent certains textes qui passent à la trappe quand on traduit. Que peuvent les efforts et l’ingéniosité du traducteur face à la menace de perdre quelque chose d’essentiel à la compréhension, voire à l’existence-même du texte original ? Cette menace est presque toujours présente pour le traducteur, et d’autant plus quand il s’agit de textes littéraires ou artistiques (titres de film, paroles de chanson, etc.), où les références culturelles plus ou moins évidentes sont nombreuses, et où un texte peut s’élaborer à partir des propriétés graphiques ou phonétiques de certains mots. A partir d’exemples précis, nous examinerons comment diverses stratégies sémiotiques s’élaborent en tenant compte de paramètres textuels et contextuels. Nous apprécierons comment certaines de ces stratégies parviennent à préserver l’intertextualité ou à en compenser la perte, et marquerons la différence entre la sauvegarde de l’intertextualité et celle d’un intertexte spécifique. En un deuxième temps, nous nous concentrerons sur les difficultés posées à la traduction par l’idiomatisme, en examinant trois types d’exemples, ceux où le sens peut être relativement préservé malgré (la perte de) l’idiomatisme, ceux où l’idiomatisme est si important pour la structuration du texte qu’un dilemme émerge entre une traduction privilégiant le sens des termes et une autre retrouvant le sens du travail d’écriture grâce à prise de distance par rapport au sémantisme, enfin ceux où l’idiomatisme annihile pour des raisons plus ou moins objectives l’approche traductrice.
Les Cahiers luxembourgeois
Trois écogenres dans la littérature d’enfance au Luxembourg : essai d’une écocritique comparée intralittéraire2018 •
During the last decades, ecology has become a global socio-political stake, but also a recurrent literary theme. The recent research field of ecocriticism is rooted in the US, but is rapidly spreading across the scientific and cultural worlds, diversifying its interests and methods. Scholars all over the world particularly stress the importance of developing a comparative ecocriticism that internationally explores ecological discourses in different languages and cultures. According to the book’s aims, this paper compares three works of literature, which address environmental problems and/or try to develop an ecological sensibility, trespassing not national, but linguistic borders. The study of children’s literature has not been waiting for ecocritical theory to attest the importance of ecology as a main theme in texts addressing children. In many ways, education and consciousness-raising of the younger generations are supposed to be crucial, because these future adults will be even more concerned with climate change and will have to offer creative solutions to the environmental crisis. Yet, excessive pedagogy, enforcing awareness or even guilt, of both environmental writings and didactical children’s literature, has been a central aesthetical problem. This invites us not to limit our conclusions to an evaluation of the texts’ ecological substance and correctness, but rather to describe the multiple bonds between nature, aesthetics and narratives. We thus choose three works in three different languages which represent three different literary genres, namely crime fiction, fairy tale and poetry, to suggest that this poetical diversity of languages, motives, themes and narratives has to be seen as literature’s stand for nature’s protection in a multicultural landscape.
Atelier de traduction
Traduction et philosophie: des liaisons prodigieuses2017 •
Compte-rendu du colloque "Traduction et philosophie" organisé à l'Université de Liège, de 4 à 6 mai 2017.
17 •
(En)Jeux esthétiques de la traduction. Éthique(s) et pratiques traductionnelles
(En)Jeux esthétiques de la traduction. Éthique(s) et pratiques traductionnellesIdentité et multiculturalisme
Traduction et circulation du capital culturel.«Les Misérables» de Victor Hugo en roumain2018 •
Interactions dans les Sciences du Langage. Interactions disciplinaires dans les Études littéraires
Les «études françaises» et la question de l’universel pour une approche anthropologique de la littérature2019 •
Alternative Francophone
Une poétique des espaces : lecture écocritique des géographies et langages hybrides dans Verre Cassé2019 •
Cygne noir, 5 : « Sémiotique et écologie »
Sémiotique et écologie : une alliance naturelle2017 •
Atelier de traduction (Roumanie), no 21, 2014, p. 37-60
Dimension culturelle de certaines fonctions de la traductionDOSSIER: L'AUTOTRADUCTION
AUTOTRADUTTORE TRADITTORE? LE BOURRU BIENFAISANT/IL BURBERO DI BUON CUORE DE CARLO GOLDONIUcL - RESO Unité d' Education pour la Santé, coll. « Dossier Technique », no 05-37, 48 p.
L’éducation relative à la santé environnementale en milieu communautaire : une nouveau champ en émergence ?2005 •
Revue des Sciences Humaines
Pour une lecture métèque, version publiée (RSH)2018 •
Les Collapsologues : Étude cartographique des espaces de structuration des discours de l’Effondrement en France
Mémoire M2 - Les Collapsologues2019 •
TTR : traduction, terminologie, rédaction
Les relations littéraires au-delà des oppositions binaires : national et international, traduit et non traduit2000 •
Acta Fabula (fabula.org), vol. 16 nº4
Si la traduction m’était contée (parcours accidenté)2015 •
La littérature dans et pour l'éducation - Synergies Portugal
La littérature dans et pour l'éducation - Synergies Portugal Présentation2015 •