Tricherie inévitable, coûts pour les citoyens, dérive réglementaire européenne : le tout à la voiture électrique fustigé dans un nouveau rapport

Une étude épingle “la dérive réglementaire européenne” qui fait la part belle aux véhicules haut de gamme.

Voiture électrique et borne de rechargement - electric car being charged
Un véhicule électrique a pris près de 600 kilos en plus au cours des dix dernières années : le poids augmente logiquement la consommation d’électricité, qui n’est pas forcément verte. ©Shutterstock

Il ne faudrait pas l’oublier : la marche forcée désormais imposée par l’Europe aux constructeurs automobiles pour une offre exclusive de véhicules à zéro émission à l’horizon 2035 résulte d’un constat d’échec : le secteur du transport devait réduire ses émissions de CO₂ de 40 % pour 2019 par rapport à 1990, rappelle à ce titre une étude sur “la dérive réglementaire européenne” menée par Etui, à savoir l’Institut syndical européen qui est le centre indépendant de recherche et de formation de la Confédération européenne des syndicats (CES). Dans les faits, les émissions de CO₂ ont augmenté de 32 % au cours des 30 dernières années, les voitures particulières représentant 43 % du total des émissions du secteur des transports.

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