«Je profite de la vie» : le chanteur belge Arno nous donne de ses nouvelles après son opération

EXCLUSIF. Un an et demi après avoir été opéré d’un cancer du pancréas, et six mois après avoir sorti un magnifique album en piano-voix, «Vivre», Arno nous donne pour la première fois de ses nouvelles. Retrouvailles drôles et émouvantes à Bruxelles.

Amaigri mais combatif, le chanteur belge Arno revient pour la promotion de son album « Vivre », son premier piano-voix avec le prodige français Sofiane Pamart, aussi à l’aise dans le rap que dans le classique. LP/Jean-Baptiste Quentin
Amaigri mais combatif, le chanteur belge Arno revient pour la promotion de son album « Vivre », son premier piano-voix avec le prodige français Sofiane Pamart, aussi à l’aise dans le rap que dans le classique. LP/Jean-Baptiste Quentin

    « Ne fais pas de bêtises, hein, traîne pas dans les bars. Ta mère m’a appelé. » Nous voilà rassurés. Arno n’a pas perdu son humour surréaliste. Après bien des péripéties, le monument de la chanson belge est au rendez-vous dans sa ville de Bruxelles, au siège de Pias, sa maison de disques. On ne l’a pas vu depuis son concert au Trianon, en février 2020, où il a annoncé souffrir d’un cancer du pancréas. Après une opération et une chimiothérapie, il a enregistré il y a un an un album en tout point miraculeux, « Vivre », son premier piano-voix avec le prodige français Sofiane Pamart, aussi à l’aise dans le rap que dans le classique.

    Sur le fil de l’émotion, ils réinventent ensemble quatorze des plus belles chansons d’Arno, dont l’incontournable « Dans les yeux de ta mère », la poignante « Je veux vivre », et son hymne européen « Putain, putain », écrit en 1983 avec son groupe rock TC Matic. Il n’a pu promouvoir « Vivre » à sa sortie en mai dernier, car il a été à nouveau hospitalisé. Mais cette fois, c’est la bonne. Le voilà, amaigri, mais combatif. À 72 ans, ses cheveux ont repoussé, et ses envies refleuri.