Les grèves et leur impact en Belgique, en cinq chiffres

Le phénomène touche l’Europe, mais la Belgique reste une spécialiste en la matière.

un manifestant en grève
© BelgaImage

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En nombre de jours “perdus”, la Belgique se positionne à la deuxième place du classement européen, derrière la France.

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57

Selon l’Institut syndical européen ETUI, sur les années 2020 et 2021, la Belgique a dénombré 57 jours non travaillés pour cause de grève pour mille habitants. Seule la France fait plus, avec 79 jours.

65

En 2021, 65 travailleurs belges sur mille étaient impliqués dans un mouvement de grève.

1

Tous les pays européens ont diminué leurs jours de grève entre les années nonante et les années 2010. Tous, sauf la Belgique.

221

En 2014, le nombre de jours de grève pour mille employés a atteint un record: 221. Ces grèves visaient à lutter contre les mesures d’austérité voulues par le gouvernement Michel.

Le point final

En Espagne et en Allemagne, les travailleurs se sont arrêtés pour réclamer de meilleures conditions de travail et une meilleure rémunération. Au Royaume-Uni, cheminots, enseignants et corps médical se sont aussi mis en grève ou s’apprêtent à le faire. Et bien sûr, en France, le projet de réforme des retraites a poussé les travailleurs à rejoindre la rue. Chez nous, on a encore en tête la grève interprofessionnelle du 9 novembre dernier. Et on a appris il y a quelques jours que la journée de grève sur le rail se tiendra le vendredi 10 mars. Bref, ces derniers mois, c’est toute l’Europe qui est concernée par les (menaces de) grèves alors que les différents gouvernements peinent à trouver des réponses concrètes à la baisse du pouvoir d’achat. Et on l’a vu, c’est en Belgique et en France que ce droit est le plus utilisé, au grand dam du patronat. Et l’outil a encore été renforcé par les syndicats en novembre, l’indemnité quotidienne de grève étant passée de 30 à 40 €.

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