Le chanteur des Red Hot Chili Peppers a évoqué ses combats contre l’addiction au micro de Joe Rogan.
Il a confié que ce qui l’a amené à consommer de la drogue, c’était son attirance pour le danger et les risques que cela impliquait. Il avoue par exemple que quand il a commencé à fumer de l’herbe à l’adolescence, cela lui paraissait "subversif" et "vraiment illégal", et puis, les années passant, il a constaté que "cela ne posait pas vraiment de problème", et il a donc commencé les narcotiques : "C’était intéressant et excitant, mais c’était aussi vraiment douloureux. Au final, ce n’est que souffrance", précise-t-il.
"Ça n’a rien à voir avec le rock & roll," poursuit-il. "C’était excitant et dangereux car je me disais que tout le monde en avait peur, et j’étais fier de faire ce que tout le monde craint, mais c’était aussi une façon de m’évader… Je me sentais entier quand j’ingérais ces choses, jusqu’à ce que j’ai à payer la note."
"J’essayais de trouver une façon d’aller mieux.. mais la réalité me tuait littéralement."
Il a ensuite expliqué qu’il était rentré en désintox à la fin des années 80, quand il avait 27 ans, et qu’il avait dépensé ses "derniers 10.000 dollars" pour suivre un programme.
"Mon meilleur ami, [le guitariste des Red Hot de l’époque, Hillel Slovak] est décédé, ce qui n’a pas aidé à la sobriété. Et ça m’a détruit, émotionnellement. Mais j’ai tout de même continué à consommer des drogues après sa mort. Et j’en suis arrivé au stade où je ne pouvais m’éteindre sans drogues et alcool… J’intégrais tout ce poison en moi et pourtant, j’étais toujours là."
Il se souvient aussi de ses réunions avec d’autres addicts : " Et le conseiller nous disait : "Je vous regarde là, tous les 30, et statistiquement parlant, il n’y en a qu’un d’entre vous qui va s’en sortir sobre. Et moi, je me disais : "Poussez-vous tous, je prends cette place !" J’étais tellement égocentrique… Du genre : "Dégagez de là, vous pouvez tous retourner de là où vous venez"".
Ecoutez l’interview ci-dessous :