Coldplay est-il le plus grand groupe de pop-rock actuel ? Le concert donné ce vendredi soir au stade roi Baudouin par le quatuor britannique aux sept Grammy awards lui donne en tout cas un sacré avantage sur la concurrence. C’était le premier des quatre shows programmés à Bruxelles : 50.000 personnes par soirée. Un record dans l’enceinte qui consacre habituellement athlètes et footballeurs mais qui a trouvé cet été ses nouveaux Dieux. Les Rolling Stones et Ed Sheeran passés par le même site il y a quelques jours n’ont pas fait aussi fort.
Les noms de ces Dieux : Chris Martin le leader, son meilleur ami John Buckland guitariste, le batteur Will Champion et le bassiste Guy Berryman. Sous des airs faussement réservés, ils n’ont pas leur pareil pour embarquer une foule, acquise ou pas à leur cause. A Bruxelles, avant les premières notes, deux écrans géants en forme de cercles, une troisième plus évasé, une jetée vers le centre, une deuxième scène… donnaient déjà le ton quant aux moyens déployés. Sans oublier des bracelets remis à chacun et chacune des 50.000 personnes présentes. Pour quoi faire ? Patience…
La magie des bracelets
Après un petit film sur les combats écologiques du groupe et sa volonté de faire de sa tournée "Music of the Spheres" un exemple de durabilité, place aux premiers tubes, dont Coldplay ne tarit pas. "Higher Power" suivi de "Adventure of a lifetime" et "Paradise" sont servis en entrée. Des mélodies intemporelles composées par ce groupe qui frôle déjà le quart de siècle.
A nos poignets, les bracelets incontrôlables et pilotés à distance, s’allument, clignotent, changent de couleurs. Les spectateurs deviennent acteurs et forment une marée lumineuse pleine de magie. C’est d’autant plus impressionnant sur le percutant et légendaire "Viva la vida" – Martin chutera pendant l’interprétation – , l’envoûtant "The Scientist" mais aussi "Hymn for the weekend", le duo avec Beyonce. Féerie au cœur du Heysel !