"Les Foo Fighters se sont formés il y a 27 ans dans le but de représenter le pouvoir salvateur de la musique et célébrer la vie. Et ces dernières 27 années, nos fans ont construit une communauté dans le monde entier, un cercle vertueux qui nous a aidés à surmonter les périodes les plus difficiles ensemble, un endroit où nous pouvions partager nos soucis, nos joies, nos espoirs et nos craintes tous en chœur au travers de la musique."
"Sans Taylor, nous ne serions jamais devenus le groupe que nous sommes, et sans lui, nous savons que nous allons changer dans le futur".
Le post se conclut sur l’importance du défunt musicien au sein des Foo Fighters et promet aux fans : "Nous savons que quand nous vous verrons à nouveau – et ça sera bientôt le cas – il sera là avec nous en pensée chaque soir".
Le mois dernier, Steve Martin, l’agent de longue date des Foo Fighters, est revenu sur le "processus délicat" qu’était l’annonce de la disparition du batteur à la presse.
Taylor Hawkins était le 3e client de Steve Martin à nous quitter. En effet, il avait dû aussi gérer l’annonce des disparitions d’Adam Yaunch (alias Ad-Rock) des Beastie Boys en 2012 et celle de David Bowie en 2016.
Et c’est au magazine Variety qu’il a confié que la mort de Taylor Hawkins avait été "plus délicate" à traiter que les deux autres en raison des divergences entre les pratiques médiatiques aux Etats-Unis et en Colombie.
"Il y avait beaucoup de discussions en aparté dans un article d’un autre magazine, avec des gens relayant des choses que Taylor aurait pu réellement dire mais qui auraient dû rester privées", a-t-il déclaré. "Gérer cela et essayer de causer le moins de douleur possible était une procédure très délicate."
Il ajoute que c’était "vraiment difficile" pour lui de faire cette annonce, en particulier car il était un ami proche du batteur. Il poursuit : "J’essaye toujours de rester professionnel avec mes clients, mais Taylor était vraiment un ami".