Il y a une nouvelle épreuve cette année : les K.O. Comment appréhendes-tu nouveauté ?
J’appréhende, justement. Je ne vais pas cacher que les battles, c’était mon étape préférée l’année passée, même si c’était une étape très difficile. C’était un super challenge de trouver les meilleures combinaisons possibles afin de créer une alchimie entre deux talents. Tout cela pour faire en sorte que chaque talent monte d’un step car le fait qu’il ait en face de lui un autre talent l’obligeait à se dépasser. J’adorais cette idée de trouver les meilleurs matchs possibles pour que les deux puissent être complémentaires. Et peut-être, apprendre de l’autre. Ça permettait parfois aux talents de révéler des trucs dont ils n’avaient même pas eux-mêmes pas conscience. Et là, pour les K.O, j’appréhende beaucoup parce que je me dis que si les 15 talents de mon équipe font exactement ce que je leur demande et se dépassent. Comment arriver à justifier l’élimination de deux talents sur les trois qui s’affronteront ? En plus, ils ne seront pas en train de chanter ensemble la même chanson. Il n’y a pas de comparatif. Le seul comparatif c’est leur marge de progression personnelle et leur attitude en workshop. C’est un peu cruel, mais en même temps, c’est bien que le programme The Voice évolue. Un peu de changement, ça fait toujours du bien et nous, ça va nous sortir de notre zone de confort.