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Imprimante 3D

REPORTAGE. Première en France : un FabLab dans une école primaire

Donner les codes du numérique à des enfants de cinq ans, c’est le pari qu’a décidé d’entreprendre Stéphane Lebrati, directeur des Cours du Rocher : une école maternelle et primaire bilingue, à Paris. Sciences et Avenir est allé à sa rencontre.

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FabLab du Rocher à Paris

Tous les jours des ateliers FabLabs sont organisés aux Cours du Rocher, une école maternelle et primaire, à Paris

Charles Desthieux

Un FabLab est un atelier d’ingénierie numérique. Un atelier où l’on manipule logiciels de design et imprimantes 3D. Proposer ces ateliers à des enfants de cinq ans n’est donc pas monnaie courante. Et pourtant, au 230 rue du Faubourg Saint-Honoré, dans le huitième arrondissement de Paris, depuis septembre 2019, a lieu un rendez-vous rare en France. Des enfants, de cinq à dix ans impriment des objets en 3D et utilisent des découpeuses lasers : bienvenue à "Engineering for Kids". Sciences et Avenir est allé voir ces ateliers 2.0. Un reportage à découvrir dans la vidéo ci-dessous :

Cette idée est née d’une rencontre entre les quatre murs du "Salon des Makers", un salon dédié à la culture "Maker" (une culture se rapprochant du "Do it yourself" d'où sont nés les FabLabs). Stéphane Lebrati, dirigeant du Cours du Rocher, rencontre alors Anna Aflalo et Pauline Arnaud, les deux fondatrices de Kutì Kutì, une start-up qui propose aux enfants des objets préfabriqués à monter chez soi. Leur but : créer un FabLab ludique et éducatif pour des jeunes de cinq et sept ans. Kutì Kutì s’est donc chargée de concevoir tous les différents ateliers. Aujourd’hui, il existe dix ateliers plus ou moins complexes.

Ce qui a motivé Stéphane Lebrati à créer cette activité, ce sont les résultats d’une étude sur l'influence des ateliers FabLab chez les jeunes enfants. Elle montre une augmentation de compétences dans beaucoup de domaines : la créativité, le questionnement, la persistance dans la résolution de problème mais aussi la concentration. En effet, comme nous l’a rapporté Monsieur Lebrati hors caméra, "les enfants restent concentrés pendant toute la durée de l’atelier alors que normalement, un enfant reste concentré en moyenne 45 minutes." "Aujourd’hui aucune école en France ne propose de tels projets à leurs élèves", affirme Stéphane Lebrati et "c’est pourquoi nous sommes très fiers d’être les pionniers, les précurseurs d'un système qui va exploser en France."

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